Depuis ces dernières années, Nasser Al-Khelaïfi fait face à la justice internationale dans des affaires qui n’ont rien à avoir avec sa fonction de président du PSG. Ce lundi matin, l’homme d’affaires qatarien était une nouvelle fois face à la justice suisse.
Nasser Al-Khelaïfi accusé de corruption !
Nasser Al-Khelaïfi est dans le viseur de la justice suisse. Le ministre qatarien et également président du Paris Saint-Germain va être entendu pour corruption. Depuis ce matin donc, le patron des Rouges et Bleus en sa qualité de président du conseil de surveillance du groupe BeIN Media Group est interrogé par un juge de Berne (Suisse) dans le cadre d’une éventuelle affaire de corruption pour l’acquisition des droits TV des Mondiaux 2026 et 2030 de football pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord par le groupe qatari.
Pour rappel, les enquêteurs de la FIFA se demandent si Jérôme Valcke, l'ancien secrétaire général de l’instance mondiale du football, n’a pas été corrompu via notamment l’obtention, dans le cadre d’un prêt, d’une villa en Sardaigne. Histoire que le groupe de média dirigé par Nasser Al-Khelaïfi puisse maximiser ses chances d’obtenir ces droits de retransmission. Et c’est la FIFA elle-même qui a déposé une plainte pour savoir ce qui s’est passé avec son ancien salarié.
Nasser Al-Khelaïfi plaide non coupable !
Dans un communiqué adressé à la presse, Nasser Al-Khelaifi a clamé son innocence dans cette affaire par le biais de son porte en déclarant notamment : « Pour la partie qui le concerne, M. Nasser Al-Khelaïfi tient à rappeler que, conformément à la procédure d'appel d'offres officielle de la FIFA et à toutes les lois applicables, BeIN s'est acquitté d'un montant record pour ces droits en tant que principal diffuseur de la région MENA. Dès lors, les allégations à l'encontre de M. Al-Khelaïfi ne reposent sur aucun élément factuel. »
D’après les informations du quotidien L’Equipe, les avocats du premier responsable du PSG vont tout simplement demander à la justice suisse de classer sans suite cette affaire.