Trélissac a été battu par l’ OM (1-1, 2-4 t.a.b) ce dimanche après-midi en 32es de finale de la coupe de France. S’ils ne trouvent rien à redire sur cette victoire de l’ Olympique de Marseille, les Dordognais se disent en revanche désagréablement surpris par une attitude des dirigeants marseillais.

L’ OM contraint aux tirs au buts par Trélissac

L’ OM a obtenu son ticket pour les 16es de finale de la coupe de France en battant Trélissac ce dimanche. Mais cette victoire n’a pas du tout été facile. Contrairement à ce qu’on croyait, l’ Olympique de Marseille a souffert. Ce sont les Dordognais qui avaient même ouvert le score dès la 19e seconde de la rencontre sur un but gag. Les Phocéens sont revenus rapidement au score grâce au but de Dimitri Payet à la 20e minute.

Ensuite, les Marseillais n’ont pas fait mieux. Les hommes d’André Villas-Boas ont possédé le ballon et se sont montrés dangereux par moments certes, mais ils n’ont pas fait la différence. Résultat, le score est resté inchangé jusqu’à la fin des prolongations. L'infériorité numérique de l' OM due à l’expulsion de Hiroki Sakai à la 90e minute ne doit rien enlever à la performance et à la bravoure de Trélissac (14e de sa poule en N2), vaincu après avoir contraint les Olympiens aux tirs au but.

Beaux joueurs, les Dordognais n’ont rien eu à redire sur la victoire des Marseillais. Et pourtant, ils sont passés près d’un exploit, à savoir celui d’Andrézieux-Bouthéon qui avait battu l’ Olympique de Marseille (2-0) au même stade de la même compétition en janvier dernier.

Trélissac condamne le manque de classe de l’ Olympique de Marseille

En revanche, le club de National 2 n'apprécie pas une décision des dirigeants phocéens. En effet, la coutume veut que le club professionnel abandonne sa part de recette au club amateur. En l’occurrence, pour respecter cette vieille coutume, l’ OM devait donner sa part de recette à Trélissac. Inutile de signaler que ces quelques milliers d’euros auraient largement soulagé le président Fabrice Faure et son staff.

Mais selon les informations divulguées par La Provence, l’ OM n’a pas lâché sa part de recette. Ce qui est une petite surprise. Fabrice Faure en a été le premier déçu. Ironique, le dirigeant de la formation de Nouvelle-Aquitaine n’a pas manqué de remercier « l’OM qui n’ a pas laissé sa part de la recette » au « football amateur ».

L’ Olympique de Marseille vraiment fautif ?

Mais avant de partager ou non la déception de Fabrice Faure, il faut chercher à savoir s’il s’agit d’un acte délibéré des dirigeants olympiens ou d’un simple oubli. En effet, l’ OM en est à son troisième match avec Trélissac et c’est la première fois que la part de recette olympienne n’est pas offerte au club amateur.

« C’est la troisième fois qu’on joue le club marseillais, et c’est la première fois que cela arrive », a reconnu Fabrice Faure dans les colonnes du quotidien régional.

Un témoignage qui doit forcément susciter des interrogations sur les causes réelles de l’attitude des dirigeants phocéens. Jacques-Henri Eyraud n’étant pas présent au stade, le club marseillais était représenté par Laurent Colette, son directeur général.

Avait-il le pouvoir de décider d’abandonner la part de recette de l’ Olympique de Marseille à Trélissac ? Non, apparemment, puisqu’il aurait tenté de joindre le président Jacques-Henri Eyraud en vain.

Alors, le directeur général provençal semble avoir décidé de conserver la fameuse recette. Quitte à recevoir plus tard l’autorisation de son président de la reverser au club amateur.