L’ OM a interdit l’accès du centre RLD au journaliste de L’Equipe vendredi dernier. Ce samedi, on en sait plus sur les raisons qui ont motivé la décision des dirigeants de l’ Olympique de Marseille.
OM : double interdiction du journaliste de L’Equipe au centre RLD
Vendredi n’a pas été un bon jour dans les rapports entre l’écurie phocéenne et le quotidien L’Equipe. En effet, le journaliste du quotidien sportif a été doublement interdit d’accès au centre Robert Louis-Dreyfus. Ainsi, le confrère n’a pas pu assister au quart d’heure d’entraînement ouvert à la presse le matin, pas plus qu’à la conférence de presse d’avant-match Olympique de Marseille-Toulouse FC en début d'après-midi.
Alors qu’on croyait qu’ils n’avaient pas justifié leurs deux décisions, Jacques-Henri Eyraud et son staff l’avaient fait auprès du quotidien sportif dans un communiqué. Le quotidien de sport a divulgué le communiqué que le club marseillais lui a adressé.
Le communiqué du club olympien adressé à L’Equipe
« Dans son article daté du 7 février, L'Équipe a mis en cause l'intégrité des dirigeants de l'OM en expliquant qu'une clause du contrat de Rudi Garcia visant à prévenir les conflits d'intérêts n'a pas été respectée à l'occasion du transfert de Grégory Sertic.
Cette allégation est mensongère.
L'OM tient ainsi à rappeler que :
1. Conformément à son contrat de travail, l'entraîneur de l'Olympique de Marseille avait été invité à l'époque à déclarer l'identité de toutes personnes ayant directement et indirectement participé à son embauche au sein du club. Dès lors, il s'était engagé à ne participer en aucun cas à toute discussion ou démarche auprès de joueurs impliquant ces mêmes personnes. Ce fut le cas à l'occasion du recrutement de Grégory Sertic.
2. Aucune commission d'agent n'a été versée dans le cadre de la négociation du contrat de transfert entre Bordeaux et l'OM.
3. L'OM a réalisé, depuis octobre 2016, 74 transactions (achats, cessions, prêts, prolongations de contrat ou premiers contrats professionnels). Sur ces 74 opérations, plus de 30 agents différents sont intervenus. Une seule a donc concerné les agents de Rudi Garcia. »
Le média s’est défendu en expliquant que l’article incriminé avait été fait avec la plus grande rigueur journalistique et que l’intention de son auteur n’était nullement de « mettre en cause l'intégrité des dirigeants de l'OM ».