Lucien Favre redoute les atouts offensifs du PSG. Il ne craint pas que Neymar et Kylian Mbappé, mais quasiment le onze type du Paris Saint-Germain. Cela lui donne du coup une idée sur la stratégie pour contenir les Parisiens, en 8e de finale aller de la Ligue des Champions, ce mardi (21h), au Signal Iduna Park.
Lucien Favre craint toute l'équipe du PSG
Il a certes les quatre fantastiques au PSG, notamment Neymar, Kylian Mbappé, Angel Di Maria et Mauro Icardi, mais Lucien Favre se méfie de toute l’équipe de Thomas Tuchel. Une équipe qui regorge de plusieurs individualités techniques et de stars.
« Je ne vais pas citer tous les joueurs qui ont des grandes qualités au Paris SG. Ils ont gagné contre le Real Madrid sans Neymar. Et quand ce dernier s'ajoute à Mbappé, Di Maria…, il y a au moins dix noms que je pourrais citer. Ils sont très forts devants, mais aussi dans le pressing. Desfois ils attendent pour mieux contrer, ils maîtrisent plusieurs aspects du jeu », a déclaré le technicien suisse, dans des propos rapportés par Goal.
Lucien Favre peut-il verrouiller le PSG à Dortmund ?
Toutefois, ce dernier semble avoir trouvé la stratégie pour contrarier le Paris Saint-Germain. Lucien Favre indique à mots couverts, son intention de fermer le match à l’Iduna Park. À la question de savoir si l’on peut s’attendre à une rencontre spectaculaire, il a répondu : « Je préfère voir un bon match, mais parfois c’est un match qui est meilleur défensivement qu’offensivement. Je ne suis pas contre gagner (1-0) ou faire (0-0) ».
Il faut dire que ces propos sont quand même surprenants. Surtout de la part du coach d’une équipe qui aspire aux quarts de finale. Et qui a également des joueurs très prolifiques tels que Erling Braut Haaland (8 buts en 5 matchs depuis son arrivée en janvier), Jadon Sancho (13 buts, 13 passes décisives), Thorgan Hazard (4 buts, 9 passes décisives)…
Conscient de cela, Lucien Favre a nuancé ensuite ses propos, afin de cacher un peu son jeu. « Je ne parle pas de ce match-là, je parle en général », a-t-il précisé, avant de revenir sur sa thèse de départ. « Bien évidemment, si c’est un match offensif, les spectateurs sont contents, mais pas forcément les entraîneurs ».
Comme quoi, Thomas Tuchel et le PSG savent à quoi s’attendre, mardi soir en Allemagne.