Suite aux récentes révélations sur la gestion des Girondins de Bordeaux, le club au scapulaire encourt d’énormes sanctions. Expert en économie du sport, Pierre Rondeau livre quelques-unes de ces sanctions.
Enormes sanctions en vue pour les Girondins de Bordeaux
Les voix continuent de s’élever après les Leaks Ultramarines. Quelques enregistrements audio fournis au quotidien par un groupe de supporters des Girondins dénoncent la gestion calamiteuse de Bordeaux. Pierre Rondeau vient de réagir à ces fuites accablant la direction bordelaise. L’expert en économie du sport se penche sur les risques encourus par le club au scapulaire.
S’appuyant sur le Code du travail, Pierre Rondeau assure que les dirigeants bordelais incriminés risquent deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende (art. 441-6). De même, l’expert indique que les Girondins devront reverser les aides indûment perçues et pourraient être privés d’aides publiques pour une durée de 5 ans.
Une fraude assumée
Dans sa sortie sur Twitter, Pierre Rondeau en profite pour tacler Antony Thiodet, le responsable de la billetterie des Girondins. Celui-ci se vantait notamment de faire travailler les salariés alors que ceux-ci sont en chômage partiel ou en congés forcés.
« Le professionnalisme des dirigeants bordelais… Ils assument pleinement de pratiquer la fraude au chômage partiel en bénéficiant de ce statut mais en maintenant l’activité de leurs salariés. C’est extraordinaire », a lâché Pierre Rondeau. Avant lui, des anciens de Bordeaux comme Benoît Trémoulinas ou encore Christophe Dugarry avaient fustigé les méthodes du board bordelais.