Bernard Caïazzo, le co-président de l’ ASSE, regrette que la Ligue 1 ne reprenne pas. Il insiste sur la grosse perte financière pour le football français et évoque « la responsabilité du Premier Ministre ».

ASSE : Caïazzo regrette que la Ligue 1 ne puisse pas reprendre

L’amendement sur la reprise des championnats a été rejeté par le Sénat. Le président du Conseil de surveillance de l'ASSE espérait pourtant la reprise de la Ligue 1 et la Ligue 2. À l’instar de la Bundesliga (Allemagne) qui a repris et de la Liga (Espagne) qui redémarre le 12 juin. « C'est une situation que nous déplorons. Nous aurions préféré continuer à jouer d'autant plus si les autres grands championnats européens reprennent et vont au bout », a regretté Bernard Caïazzo, sur France Bleu. « C’est certain qu'on va se poser des questions en France et on va se demander pourquoi nos championnats n'ont pas repris », a-t-il poursuivi. Président de Première Ligue, syndicat de la majorité des clubs de l’élite, le dirigeant de l’ASSE a insisté sur les pertes causées par l’arrêt définitif de la saison. « Tous les clubs pros subissent le préjudice de l'arrêt des championnats français. Ça entraîne une perte de 600 millions d'euros sur la saison pour le foot professionnel français et l’impossibilité de faire notre mercato avant le 30 juin », a-t-il ressorti. Bernard Caïazzo s’est également penché sur la situation de l’ASSE qui n'a jamais perdu d'argent sur les dix dernières saisons. Il estime que le club ligérien « risque de se retrouver avec des pertes, mais moins importantes que la grande majorité des clubs de Ligue 1 ».

Bernard Caïazzo pointe « la responsabilité du Premier Ministre »

Dans la suite de son intervention, le responsable de 66 ans est revenu sur la décision du gouvernement prononcée par le Premier Minstre Édouard Philippe, le mardi 28 avril. Il comprend la position de l'autorité. « C’est le gouvernement qui a décidé, ne l'oublions pas. Cette décision est la responsabilité du Premier Ministre », a-t-il rappelé. Bernard Caïazzo invite ses homologues, dont Jean-Michel Aulas, à « comprendre qu'un gouvernement a une responsabilité supérieure à la leur et qu'il avait toute l'autorité de police pour prendre ces décisions ». Rappelons que l'ASSE a fini à la 17e place de la Ligue 1 lors de la saison arrêtée en raison de la pandémie de Covid-19.