Bernard Caïazzo remet en cause le gouvernement pour avoir pris la décision de mettre fin à la Ligue 1 sans concerter les clubs. Après avoir déclaré : « le gouvernement nous a tiré une balle dans le pied », il est revenu à la charge ce lundi.

Caïazzo défend la position des clubs contre la décision du gouvernement

Bernard Caïazzo, le président de l’ASSE, mais aussi du syndicat de clubs Premier League fait feu de tout bois. Il s’en prend à ceux qui soutiennent que ce sont les clubs qui ont souhaité l’arrêt définitif de la Ligue 1. Après avoir pointé du doigt le gouvernement samedi sur Eurosport, il a remis le couvert ce lundi en conférence de presse. Le président du conseil de surveillance de l’AS Saint-Étienne a soutenu que « tout le monde se préparait à reprendre le 28 avril », quant ils ont été « surpris d'entendre le Premier Ministre dire que "la saison 2019-2020 ne pourra pas reprendre" ». Une décision qui a été prise de façon hâtive et sans consultation préalable avec les clubs professionnels selon le responsable du syndicat de la plupart des clubs de l’élite. « Est-ce qu'il y a eu concertation avec les autres pays ? Non. Est-ce qu'il y a eu concertation avec les grands clubs de football ? Non. Moi je peux dire au nom de Première Ligue qu'il n'y a eu aucune concertation avec nous », a-t-il clarifié.

« Personne dans le football n'avait envie de tuer notre économie », selon Caïazzo

Bernard Caiazzo ne s’est pas arrêté là. Il a précisé qu’il a invité les médias pour « juste rétablir les faits », car selon lui, « c’est une aberration totale de dire que ce sont les dirigeants de clubs qui ne voulait pas reprendre ». « Personne ne se saborde, personne ne se suicide, personne dans le football n'avait envie de tuer notre économie et d'avoir 600 ou 700 M€ de manque à gagner pour soi-disant protéger un classement. C'est une erreur », a-t-il martelé. Et le co-président de l’ASSE de répliquer à « ceux qui veulent faire comprendre une autre réalité », en rejetant la décision sur la fin de saison sur les responsables de clubs. « C’est entièrement faux, et il y a mille preuves pour le démontrer », a-t-il lâché.