Maintenue en Division 2 féminine à l’issue de la saison tronquée, l’ ASSE n’est toujours pas d’accord avec la décision rendue par la FFF. Elle a donc saisi une nouvelle fois le CNOSF, après avoir été déboutée une première fois.
Retour devant le CNOSF
Deuxième de son groupe B la saison dernière, l’ASSE était bien partie pour valider son ascension en Division 1, mais l’équipe a été freinée par la crise de Covid-19. La saison ayant été arrêtée, la FFF a promu le leader provisoire du groupe B, à savoir le Havre AC. Du coup, l’AS Saint-Étienne a été recalé en D2, alors que les Vertes étaient dauphines et avaient la possibilité de reprendre la première place. En effet, leur match de la 16e journée contre Yzeure avait été reporté pour cause d’intempéries. Dès lors, l’ASSE exige son admission en première division comme le Havre AC, dont l'accession a été validée par la Commission fédérale des pratiques seniors (section féminine) et confirmée par la commission supérieure d'appel de la FFF. « Ce jeudi, l’AS Saint-Étienne a saisi une nouvelle fois le CNOSF, pour contester l’homologation du classement du groupe B de Division 2 féminine qui prive le club d’une accession parmi l’élite », a communiqué le club ligérien.
L'ASSE « plus que jamais déterminée à faire valoir ses droits »
L’ASSE juge en effet le report de son match à Yzeure totalement arbitraire. Elle estime que sans l’arrêté du maire d’Yzeure, imposant la fermeture du stade, son équipe féminine aurait pu obtenir son accession en Division 1. En attendant la décision du CNOSF (Comité national olympique et sportif français), l’AS Saint-Étienne se dit « plus que jamais déterminée à faire valoir ses droits ». Notons que les Stéphanois avaient saisi le CNOSF en avril. Et après une réunion de conciliation qui a eu lieu le 6 mai, le Comité a rendu son verdict le 15 mai, soutenant la décision fédérale, rendue le 16 avril.