Les Girondins de Bordeaux sont en train de vivre une crise inquiétante. Pour mettre fin à cette situation, Daniel Riolo somme deux légendes bordelaises de se prononcer publiquement.
Patrick Battiston et Ulrich Ramé sommés de parler pour sauver Bordeaux
Rien ne semble plus aller chez les Girondins de Bordeaux. Une sorte de loi du silence se serait installée pendant que le club sombre à grande vitesse. Ce silence, Daniel Riolo n’en veut pas. Lundi soir, dans l’After, le journaliste de RMC Sport a estimé que la crise des Girondins de Bordeaux pourra prendre fin si deux ex-gloires girondines, à savoir Patrick Battiston (responsable du centre de formation) et Ulrich Ramé (entraîneur des féminines) prennent publiquement la parole. Selon le célèbre confrère, ces « deux hommes… savent tout ce qui se passe », mais « ferment leur gueule et c’est insupportable ». Daniel Riolo estime que Patrick Battiston et Ulrich Ramé sont « deux légendes du club qui le laissent mourir sous leurs yeux sans rien dire ». Le journaliste rappelle que « Ramé a deux-trois casseroles dont on a parlé, qui pourraient même être excusables, mais » cela ne devrait pas l’empêcher de parler pour tenter de sauver l’écurie bordelaise. Et le confrère de sommer l’entraîneur des féminines : « Dis quelque chose, c’est horrible ce qui se passe dans ton club ! ».
Daniel Riolo pas convaincu par le « On ne peut pas parler »
Le journaliste se rappelle que 3 mois puis 2 mois auparavant, on lui disait : « On ne peut pas parler… On ne peut rien dire, ces mecs-là verrouillent tout ». Pour avoir probablement voulu brisé le silence de plomb qui règne à Bordeaux, « aujourd’hui, ils sont tous partis : Macia, Cissé, Thiodet… » et « il ne reste plus que Longuépée ! ». Revenant sur la cas de Thiodot, il serait parti car, « parait-il, il faisait peur à tout le monde ». Pour Daniel Riolo, Patrick Battiston et Ulrich Ramé ne peuvent pas invoquer le « On ne peut pas parler » pour continuer à se taire devant la dérive des Girondins de Bordeaux. Mais le journaliste est convaincu que « Battiston, il s’en fout… » pour avoir fait monter de nombreux jeunes dont « la moitié n’a même pas le niveau du National ! »