Classées premières ex æquo de D2, les féminines de l’ASSE ne monteront pourtant pas en D1, suite à une décision de la Fédération Française de Football qui vient d'être validée par le tribunal administratif de Paris.
ASSE : les féminines co-premières de D2
Les féminines de l’ASSE ne comprennent rien à ce qui leur arrive. Classées premières de D2, elles espéraient légitimement monter en D1. Seulement voilà, la saison écoulée a connu des bouleversements jamais survenus dans le football à cause du Covid-19. En effet, à la fin de la 15e journée, les joueuses de l'ASSE étaient première du groupe B, tandis que leurs rivales du Havre AC étaient premières du groupe A, avec le même nombre de points. Mais ces dernières avaient une meilleure différence de buts parce qu’elles n’avaient perdu aucun match.
Les Stéphanoises maintenues en D2 malgré tout
Toutefois, les Ligériennes n’ont pas pu jouer la 16e journée le 1er mars dernier pour la simple raison que leurs adversaires d’Yzeure (Allier) ont refusé de jouer à cause d’un terrain impraticable. Ensuite, tout a été arrêté en raison de la pandémie de Covid-19. Pour départager les Foréziennes et les Havraises, la FFF s’est appuyée sur le quotient (nombre de points divisés par le nombre de matches joués). À ce jeu, les Havraises ont devancé les Stéphanoises de 0,04 points (2,5 pts contre 2,46 pts). C’est donc le Havre AC qui a été promu en D1 au détriment de l’ASSE. S’estimant « injustement écartée », l’écurie ligérienne a donc attaqué la décision de la FFF devant le tribunal administratif de Paris. « En l’état de l’instruction, aucun des moyens soulevés par l’AS Saint-Etienne n’est de nature à faire naître un doute sérieux quant à la légalité de la décision attaquée », a expliqué le tribunal avant de trancher que « la requête de l’Association sportive AS Saint-Etienne est rejetée ». Les Stéphanoises ont 15 jours pour entamer une procédure de recours en cassation devant le Conseil d’État.