Le joueur de l’OM, Dimitri Payet, a chambré le PSG sur les réseaux sociaux après la défaite contre le Bayern Munich (0-1) en finale de la Ligue des champions. Éric Di Meco estime que ce chambrage est une mauvaise inspiration du milieu offensif de l’Olympique de Marseille.

OM - PSG : pas de souci pour le chambrage

Déterminé à remporter la Ligue des champions pour rattraper l’OM, seul club français à avoir réalisé cet exploit sportif en 1993, le PSG n’est malheureusement pas parvenu à relever le défi face au Bayern Munich (0-1). Une défaite du Paris Saint-Germain qui fait un grand plaisir aux supporters marseillais. Pour Éric Di Meco, cette joie des fans olympiens après la défaite des joueurs de Thomas Tuchel n’a rien de condamnable, car c’est naturel entre les deux clubs qu’on sait des rivaux héréditaires. « Les supporters, c’est l’histoire entre les deux clubs, chacun se réjouit des défaites des autres, zéro souci », a estimé l’ancien latéral gauche de l’Olympique de Marseille sur RMC Sport.

Dimitri Payet recadré par Eric Di Meco

En revanche, Eric Di Meco ne tolère pas le chambrage des joueurs sur les réseaux sociaux. Le consultant a expliqué avoir « du mal avec le chambrage via les réseaux sociaux par des joueurs en activité et qui s’approprient l’histoire du club ». Pour le vainqueur de la Ligue des champions 1993, ce n’est pas tout de chambrer le PSG, les joueurs de l' OM devront « assumer derrière », lors du « PSG-OM qui va arriver et on va les surveiller particulièrement ». Éric Di Meco pense que Neymar et ses coéquipiers seront remontés lors de ce match contre des joueurs qui les ont chambrés. « En tant que joueur, après une finale que je viens de perdre, je supporterais mal de me faire chambrer par un mec que je vais rencontrer », prévient-il. Enfin, si Dimitri Payet a été nommément cité pour s'être amusé de la déconvenue du Paris Saint-Germain sur les réseaux sociaux, l’ancien Phocéen explique que ce comportement répréhensible est propre aux joueurs des nouvelles générations. « Et je ne parle pas que de Payet, c’est générationnel, c’est un football que je ne connais pas », a-t-il regretté.