Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG et de beIN Media Group, s’en tire à bon compte dans l’affaire de « FIFAgate ». Le dirigeant du Paris Saint-Germain ne fera pas la prison que lui souhaitait le Ministère public de la Confédération (MPC, parquet).
Nasser al-Khelaïfi ne va pas aller en prison pour « corruption »
L’affaire « FIFAgate » avait secoué le monde du football. Le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi, accusé « d’instigation à gestion déloyale aggravée », était poursuivi pour son rôle supposé dans l'octroi de droits médias des matchs de Coupes du monde 2026 et 2030 (pour la zone Moyen-Orient et Afrique du Nord, dite MENA). Le Ministère public de la Confédération avait requis contre lui vingt-huit mois d'emprisonnement, avec sursis partiel. Lors du procès au mois de janvier passé, le chef d'accusation de « corruption » était tombé après un accord à l'amiable et financier conclu entre le patron du Paris Saint-Germain et la FIFA. L’instance mondiale du foot s’était retiré des poursuites pénales contre le dirigeant parisien.
Une « véritable victoire » du patron du PSG
Nasser Al-Khelaïfi a confié : « Après quatre années d'allégations sans fondement, d'accusations fictives et d'atteintes constantes à ma réputation, la justice m'a entièrement blanchi ». Le président du PSG ne passera donc pas par la prison pour cette accusation de « corruption » puisqu’il a été acquitté vendredi suite à son jugement en Suisse le mois passé. Pour lui, cette fin du dossier est une « véritable victoire » en ce qu’elle met fin à des années de campagne de dénigrement contre sa personne.
Cette affaire avait sérieusement égratigné l'image du Paris Saint-Germain et de BeIN Sport Groupe que dirige l'homme d'affaires qatari. Il faut noter que dans son pays au Qatar, Nasser Al-Khelaïfi a un statut de ministre sans portefeuille précis. C'est donc une personnalité officielle de ce pays de la péninsule arabique qui était poursuivie dans cette affaire FIFAgate.