Actu Mercato et matchs de Montpellier Hérault Sport Club

Montpellier Hérault Sport Club, c'est toute l'actualité foot mercato du MHSC. Infos transfert des montpelliérains et tout sur le parcours du club en championnat Ligue 1. Présent en Ligue 1 depuis la saison 2009/2010, soit pour la 13e saison consécutive en première division, le Montpellier HSC est l’une des plus vieilles équipes du Championnat de France. Il a été fondé en 1919 sous le premier nom de Stade Olympique Montpelliérain (SOM). L’une des figures emblématiques du Montpellier Hérault Sport Club est son fondateur Louis Nicollin, décédé le 29 juin 2017 à Nîmes, le jour de ses 74 ans.

Le Montpellier HSC et son emblématique président Nicollin

Louis Nicollin a été le propriétaire et président de Montpellier de novembre 1974 jusqu'à sa mort. Il avait racheté le club héraultais à un montant estimé à 400 000 francs, alors que les Montpelliérains évoluaient dans le monde amateur, précisément en division d'honneur. Mais avec les investissements de l’homme d’affaires natif de Valence (Drôme) et sa grande ambition, le Montpellier Paillade Sport Club parvient à accéder progressivement en première division (championnat de l’élite en France), sept saisons après l’arrivée de Nicollin aux commandes. Cela, avec l’aide la Ville, dont le Maire de l'époque, Georges Frêche, était un ami.

Outre la division amateur, les Montpelliérains ont joué en 3e division (National aujourd’hui), puis en 2e division où ils avaient terminé premiers de leur groupe A au terme de la saison 1980/1981. Monté en division 1 pour la première fois en 1981 sous l'ère Louis Nicollin, l’ancien Stade Olympique Montpelliérain (SOM) avait connu une expérience amère dans le championnat de haut niveau. L’équipe professionnelle pailladine, alors entraînée par Kader Firoud, était descendue immédiatement en deuxième division à l’issue de la saison 1981/1982, après avoir été dernière au classement final du championnat. En 38 matchs disputés, l’équipe de l’Hérault avait enregistré 7 victoires, 8 matchs nuls et 23 défaites. Sous l’ère Louis Nicollin, jusqu’à ce jour, le club a passé 30 saisons dans l’élite. Soit une première série de 13 années successives (1987 à 2000) et une autre en cours de 2009 à aujourd'hui.

Devenu actionnaire unique, Nicollin, le nouveau patron du MHSC, a baptisé le club : Montpellier Hérault Sport Club en 1989. Toujours sous l’impulsion du président connu comme une personne « volcanique » et une « grande gueule » en France, le club pailladin avait été champion de la Division 2 en 1987 et avait remporté la Coupe de France en 1990 (match gagné contre le Racing club de Paris, 2-1), la Coupe de la Ligue en 1992 et avait perdu une finale en 2011. Cependant, la passion de Louis Nicollin pour le football a atteint le sommet quand Montpellier a été sacré champion de France en 2012 en finissant en tête de la Ligue 1 à l'issue de la saison 2011/2012. Avec un bilan lors de cette fameuse saison de 35 victoires, 7 matchs nuls et 6 défaites. Le club professionnel pailladin a aussi évolué en deuxième division et a été champion, respectivement en 1946, 1961 et 1989. Outre le titre de champion, la Coupe de France (1990) et la Coupe de la Ligue, les Montpelliérains ont aussi remporté une coupe Intertoto (1999), ont été finaliste en 1997 et ont disputé un quart de finale en coupe des coupes (1991), sous Nicollin. Avant l’arrivée de ce dernier, ils avaient gagné la Coupe de France en 1929.

De Stade Olympique Montpelliérain (SOM) à Montpellier (MHSC)

Mais bien avant la renaissance des Palladins lors de la saison 1974/1975, impulsée par Louis Nicollin, Montpellier avait démarré dans le monde amateur en France avec la dénomination de Stade Olympique Montpelliérain (SOM) en 1919. Le club va changer plusieurs fois de noms entre Sports Olympiques Montpelliérains (toujours SOM), Union des Sports Olympiques Montpelliérains, Montpellier Littoral Sport Club, Montpellier la Paillade Sport Club Littoral ou encore Montpellier Paillade Sport Club. Après la disparition de Nicollin en 2017 à Nîmes, le club est dirigé aujourd’hui par l’un de ses fils, Laurent Nicollin. L’équipe professionnelle est entraînée en ce moment par Olivier Dall'Oglio au domaine de Grammont et est toujours logée à la Mosson (inauguré en 1972). Toutefois, la direction du MHSC a en projet la construction de son futur terrain qui sera nommé stade Louis Nicollin et sera situé à Pérols, une commune de Montpelier Méditerranée Métropole dans le département de l'Hérault.

Pourquoi la construction d'un nouveau stade Louis Nicollin ?

Le projet de construction de la nouvelle enceinte de football de Montpellier est expliqué sur le site internet du club. Il répond à la volonté du Montpellier Hérault Sport Club de devenir propriétaire de sa propre infrastructure sportive, car le stade de la Mosson appartient à la Métropole de Montpellier. À l’instar de quelques clubs de France, notamment Lyon, la réalisation de cette infrastructure va permettre au club phare de l’Hérault de renforcer des fonds propres, de sécuriser et de diversifier ses sources de revenus. Selon la précision du club pailladin, « cette évolution est essentielle pour le développement économique et sportif du MHSC et la conquête de nouveaux trophées ». Plus moderne et plus accessible, le futur stade Nicollin pourra accueillir en moyenne 20 000 personnes par match en championnat ou en Coupe de France, soit plus de 40% de spectateurs de plus que la capacité de remplissage de la Mosson actuellement. Le projet souhaite attirer et fidéliser de nouveaux publics et notamment les femmes et les familles, en impliquant une nouvelle expérience du spectacle sportif.

La capacité de l’enceinte propre à Montpellier sera de 24 000 places assises et sa contraction va nécessiter jusqu'à 2 000 emplois permanents sur le site. Concernant le budget global de réalisation du nouveau stade, il est estimé entre 150 et 180 millions d'euros. Il sera financé par les actionnaires et par des emprunts privés, majoritairement par le Groupe Nicollin et le MHSC. « Il (le financement, ndlr) est supporté par l’exploitation des surfaces et les divers revenus locatifs générés par le projet. D’ores et déjà programmés dans le cadre de l’opération Ode à la Mer notamment, les équipements publics aux abords du stade n’impliqueront aucun surcoût à la charge de la Collectivité », d’après le club pailladin.

Le nouveau terrain de Montpellier ne sera pas un stade Olympique encore moins le Stade de France, mais il pourra accueillir des rencontres internationales, des compétitions de rugby et de e-sport, des événements culturels, et abritera le musée du sport de la collection Nicollin. Cela, en plus des matchs du MHSC en championnat et en coupe de France. Ce nouveau stade constituera un lieu de convivialité au service des habitants et du rayonnement de la métropole.

Un projet éco-responsable dans un quartier innovant et multifonctionnel

Le futur stade Nicollin se veut l’un des plus beau et moderne du championnat. Il vise l’obtention d’une certification BREEAM (Building Research Establishment Environmental Assessment Method) et BDO (Bâtiments Durables Occitanie). Le projet prévoit notamment une autonomie énergétique de l’infrastructure, en utilisant l’énergie solaire, la géothermie, l’eau brute et une gestion optimale des déchets. En termes d’accessibilité et de stationnement, le MHSC encourage les mobilités actives dans ce nouveau "quartier stade" avec une diversité de solutions innovantes et adaptées aux supporters de la métropole et de la région 34 de France. La réalisation de l’infrastructure sportive s’inscrit dans le projet Ode à la Mer, visant à substituer à l’activité commerciale un quartier multifonctionnel reposant sur une mixité des services et équipements à proximité des lieux d’habitation et de travail. Au coeur de ce quartier, le stade de Montpellier sera le centre d’un pôle dédié au sport, à l’événementiel et aux loisirs, comprenant bureaux, hôtel, restaurants, espaces de santé et de bien-être… Le stade, dont la livraison est annoncée pour la saison 2024/2025, serait une autre victoire de plus pour le groupe Nicollin et le Montpellier Hérault Sport Club, après celle gagnée en championnat en 2012.

Montpellier HSC: L’Hérault et ses héros de 2012

Montpellier a été sacré champion de France en 2012, à la suite du LOSC couronné lors du championnat 2010/2011 avec une génération de joueurs qui ont atteint le top niveau : Eden Hazard, Mickaël Landreau, Adil Rami, Mathieu Debuchy, Rio Mavuba, Yohan Cabaye, Idrissa Gueye, Moussa Sow, Gervinho... Les Montpelliérains ont aussi glané le titre de la Ligue 1 avec une génération dorée : Souleymane Camara, Olivier Giroud, Rémy Cabella, Younès Belhanda, Benjamin Stambouli, Vitorino Hilton, Geoffrey Jourdren, Cyril Jeunechamp, Joris Marveaux, Henri Bedimo… Certains de ces joueurs, notamment Giroud et Cabella (revenu en France et à Montpellier) sont encore en activité. Le premier évolue cette saison à l’AC Milan après avoir passé 6 saisons à Arsenal (2012-2018) et 3 saisons à Chelsea (2018-2021) en première division anglaise. Montpellier avait été vainqueur de la Ligue 1 à la fin de la saison 2011/2012 sous la houlette de René Girard (68 ans). Le club de l’Hérault avait acquis son titre de champion devant le PSG, avec trois points de plus, lors de la dernière journée du championnat, grâce à sa victoire sur l’AJ Auxerre (2-1) à l’Abbé-Deschamps. Le lendemain du sacre de Montpellier en divison 1, Louis Nicollin avait tenu parole en teignant ses cheveux en orange aux couleurs du Montpellier Hérault Sport Club, comme il l'avait promis.

Le bilan de la saison du titre de Montpellier en première division est de 82 points, 25 victoires, 7 nuls, 6 défaites, 68 buts inscrits et 34 concédés. La saison précédente (2010/2011), Montpellier avait fini à la 14e place de la division 1, avec 3 points de plus que le 3e club relégué en division inférieure, l’AS Monaco. Parlant de deuxième division, le club de Nicollin l’a connu plusieurs fois. La dernière fois, c’était lors de la saison 2008/2009. Les joueurs de l’équipe alors entrainée par Rolland Courbis avaient fini à la 2e place de la division 2, synonyme de retour en première division. Lors de leur retour dans l’élite, les Palladins avaient terminé à la 5e place du championnat à l’issue de la saison 2009/2010. C’est donc deux saisons seulement après leur retour en division 1 que l’équipe de Nicollin a été sacrée championne de France, à la succession du LOSC, couronné à l’issue de la saison 2010/2011. Pendant la saison stoppée brutalement en raison du Covid-19, l’équipe alors dirigée par Michel Der Zaklarian avait été 8e. Cela, suite au calcul de la LFP, sur la base du rapport points pris par matchs disputés, avant l’arrêt définitif de la saison.

Le sport dans le sang de "Loulou" Nicollin

Après avoir racheté l’équipe, dont le nom d’origine est Stade Olympique Montpelliérain (SOM) en division amateur et l’avoir mis sur de bons rails pour intégrer l’élite en France, Louis Nicollin avait créé, à partir de la saison 2001/2002, une section féminine de football de l’Hérault Sport Club. Cette équipe est née de la fusion entre Montpellier Le Crès et l’Entente cressoise, qui évolue dans le championnat de Division 1. "Loulou" n’avait pas investi seulement dans le football, mais aussi dans d'autres sports, notamment le rugby, une discipline qu’il avait pratiquée dans les années 1970. C’est donc dans cette optique que le groupe Nicollin a été le principal sponsor de l'Association sportive de Béziers Hérault de 1999 à 2008. Puis en 2009, à travers la holding à son nom, Nicollin entre dans le capital du Montpellier Hérault rugby club. L’emblématique président du MHSC avait aussi acheté le Paris Basket Racing en 2000 et le Paris Handball en 2002. Passionné de sport, le défunt président de Montpellier avait aussi été président de la Fédération de joute et sauvetage nautique en France (FFJSN).

Comment Louis Nicollin a découvert le football ?

Louis Nicollin et le football, c’est l’histoire d’une passion qui démarre à Lyon, le club de son enfance et non à Montpellier. Avec ses copains qui y jouent : Jimmy Pistilli « un grand espoir de l’OL », était aux Cours Pascal avec "Loulou", tout comme Jean Dumas qui jouera jusqu’en 1965 et bien sûr Robert Nouzaret, scolarisé à la Martinière. Grâce à eux, il fait la rencontre de Fleury Di Nallo. « Eux, ils étaient pros et moi pendant les vacances scolaires je ramassais les poubelles. C’était moins marrant, mais enfin c’était comme ça ». Son premier match de foot, Lyon-Troyes à Gerland en 1955, Louis Nicollin le contait comme s’il l’avait vécu la veille. Ce soir-là, l’OL s’était imposé 2-0, grâce à des buts de deux Suédois Hjalmarsson et Jensen. « Lyon avait une sacrée équipe (dans le championnat, ndlr). Il y avait Schultz l’avant-centre, Fatton le Suisse, Pelevert, Ninho, Antonelle, André Lerond, Duval dans les buts… Toute la fameuse époque de 1955 à 1960… »

L’enfance footballistique de Nicollin, c’est aussi les derby dans le championnat face à Saint-Etienne (club le plus titré de France) : « Mon premier derby, c’était en 1957. Lyon avait signé une victoire (1-0) à Geoffroy-Guichard, grâce au but de Camille Ninel » ? Quant à sa première idole, Nicollin désignait sans hésiter André Lerond (mort le 8 avril 2018) : « J’étais très malheureux quand il est parti au Stade Français. Je me souviens que la première année où il est revenu jouer à Gerland, l’OL avait perdu (7-1). J’en étais malade ». Des témoignages publiés sur le site internet du club.

L’anecdote sur la naissance de MHSC

À La Paillade, l’histoire de la vie du président de Montpellier, Nicollin, c’est un peu celle de la « fille qu’il n’a jamais eue ». Débarqué à Montpellier en 1967, ce n’est que dix ans plus tard, à la mort de son père, que Louis Nicollin reprend l’entreprise familiale. Entre-temps, le fidèle de Gerland est devenu un acteur du football en créant, en 1974, le Montpellier Paillade SC. Une décision pas franchement prévue au départ. « J’étais l’homme le plus heureux du monde. J’avais mon club de corpo, mon pote Bernard Gasset connaissait tous les joueurs du coin et comme à l’époque on avait le droit de jouer en double licence, on avait recruté plein de joueurs de Sète et d’Alès… Et puis un journaliste de Midi Libre (journal régional, ndlr), Carlo Llorens, insiste pour qu’on fusionne avec le club de La Paillade (SOM, ndlr), qui était dernier de division d’honneur (DH). On a alors abandonné tout le corpo et toute l’équipe est passée dans le civil », en plein milieu de la saison de ce mois de novembre 1974.

Souvenir d’un bâtisseur et d’un homme d’honneur

Bâtissant pierre par pierre « sa » Paillade, le club de Montpellier qui a occupé ses jours et ses nuits sans discontinuer, Louis Nicollin l’emmènera jusqu’à son Graal en championnat : la victoire de la Coupe de France en 1990, et en 2012 le titre de champion de France. Récompense et reconnaissance de toute une vie, pour un homme dévoué au sport montpelliérain. Son oeuvre, le MHSC, est le reflet de son créateur : travailleur, familial et sans chichis. « Moi je travaille dans les poubelles », disait-il le sourire en coin, comme pour rappeler qu’il n’oublierait jamais d’où il vient. Grâce à ses valeurs humaines et de bâtisseur visionnaire, Nicollin a été le premier président à créer la section féminine du club professionnel (Montpellier), et l’un des premiers présidents de club en France à miser sur la formation. D’ailleurs, l’équipe féminine de Montpellier compte deux grandes victoires dans le championnat, précisément deux titres lors des années 2004 et 2005 et 3 coupes de France (2006, 2007 et 2009).

Selon les témoignages de ceux qui l’ont connu et côtoyé, le président fondateur du Montpellier était jovial, franc, sincère. « Nicollin n’était qu’affection, gentillesse et simplicité. Il volait souvent au secours du plus faible, tu détestais l’injustice », d’après Gilbert Varlot, dans la cathédrale de Montpellier lors des obsèques de l’emblématique dirigeant du club anciennement dénommé Stade Olympique Montpelliérain (SOM). Le 29 juin 2017, jour de ses 74 ans, 74 aussi comme l’année de création du Montpellier, le grand homme s’en est allé… Symbole des valeurs humaines qui ont porté le club tout au long de son histoire, Louis Nicollin incarne l’Esprit Paillade pour toujours. « Comme lui dans nos coeurs, nous souhaitons le faire rayonner, aujourd’hui et demain, plus que jamais », peut-on lire sur le site du MHSC.

L'extraordinaire recrue Carlos Valderrama

Rêvant grand pour Montpellier, Louis Nicollin avait recruté Aimé Jacquet en 1989, comme entraîneur des Pailladins, après la montée de la section football de l’équipe montpelliéraine en première division. Le technicien français (devenu sélectionneur de l’équipe de France entre 1993 et 1998) avait été triple champion de France de Division 1 avec les Girondins de Bordeaux, précédemment. Son ambition de faire du club basé au stade la Mosson un grand de la Ligue 1 l’avait poussé à faire venir Carlos Valderrama en Hérault en 2010. Le Colombien avait été le meilleur joueur sud-américain de l'année avant sa signature au MHSC et son arrivée dans le championnat de France. Cela, en plus d’Éric Cantona, Stéphane Paille et Wilbert Suvrijn, champion d'Europe avec les Pays-Bas, ainsi que Daniel Xuereb et Vincent Guérin. Des recrues qui n’avaient pas satisfait les attentes de la direction du Montpellier HSC, car les joueurs de Jacquet avaient fini à la 13e place du championnat.

Le Mercato Montpellier HSC toujours animé

Après son père, Laurent Nicollin a pris les rênes du MHSC et tente de maintenir le club dans l’élite. Il n’a pas hésité à investir près de 10 M€ pour transférer Teji Savanier de Nîmes Olympique en juillet 2019. Le club issu de la fusion du SOM a également réalisé quelques gros transferts par le passé. Le club avait vendu Olivier Giroud à Arsenal contre 12 M€ en 2013, Steve Mounié et Isaac Mbenza à Hudersfield Town FC en juillet 2017 et 2019, respectivement à 13 M€ à 12,5 M€. Ce n’est pas seulement en dehors de la France que Montpellier réalise des transferts. Le MHSC a aussi cédé Benjamin Lecomte à l’AS Monaco pour un montant de 13,5 M€ en juillet 2019. Le plus gros transfert de l'histoire du Mercato Montpellier HSC reste celui de Nordi Mukiele au RB Leipzig (Allemagne) contre la somme de 16 M€ à l’été 2018. Lors du mercato estival 2021, la direction de la Paillade a vendu Gaëtan Laborde à 10 M€ au Stade Rennais, puis Andy Delort à l’OGC Nice à 15 M€.

Une équipe réserve et des jeunes couronnés de trophées

L’équipe du MHSC a un centre de formation qui compte parmi les meilleurs du championnat. Le passé glorieux de la réserve de l’Hérault Sports Club est marqué par trois finales remportées en coupe Gambardella (en 1996, 2009 et 2017 et a aussi perdu trois finales dans la même compétition (1984, 1985 et 1997). Le groupe qui avait été dirigé par Jacques Bonnet comptait dans son effectif Franck Passi et Laurent Blanc, mais aussi Pascal Baills et Kader Ferhaoui. Mais c’est bien sous les ordres de feu de Mama Ouattara que les jeunes joueurs du club pailladin ont remporté la coupe pour la première fois en 1996. Ils avaient remporté le match en finale contre le FC Nantes (1-0), grâce à un but d’Ibrahima Bakayoko.

La saison suivante, la réserve de l’équipe de jeune de Montpellier avait encore réussi à se hisser en finale de la Coupe Gambardella, mais avait perdu le match décisif face à l’Olympique Lyonnais, après la séance de tirs au but (1-1, 5 t.a.b. à 4). Dirigés par Mama Ouattara et Fleury Di Nallo, les joueurs du centre de formation montpelliérain comptaient dans leurs rangs : Rémy Vercoutre, Ahmed Madouni et Toifilou Maoulida. Lors du deuxième titre en 2009, les joueurs de Bruno Lippini s’étaient imposés encore face aux Canaris (2-0), grâce à des buts de Dimitri Sarasar et Rémy Cabella, des joueurs sortis du centre de formation. Quant au 3e titre, il avait été acquis (pendant la saison 2016/2017), lors du match de la finale décidée aux tirs au but face à l'Olympique de Marseille.

Outre la coupe Gambardella, les jeunes de l’ancien Stade Olympique Montpelliérain (SOM) avaient également remporté le championnat national des cadets en 1990, avec un groupe composé notamment de Vincent Candela et Jean-Christophe Rouvière. Les moins de 19 ans ont remporté le championnat de leur catégorie en 2018, le trophée des centres de formation en 2010, la coupe nationale U13 en 2009, la coupe de la Ligue du Languedoc-Roussillon (avec les U15, U17, et les Juniors).

La formation dans l’ADN des Montpelliérains

Après avoir sorti de nombreux joueurs ayant joué au plus haut niveau, le centre de formation est toujours performant. En témoigne le nombre de joueurs formés à Montpellier, qui sont dans l’équipe actuelle du club pailladin en Ligue 1. Après Maxime Estève (19 ans) puis Yanis Guermouche (20 ans), lancés en championnat cette saison, Enzo Tchato (défenseur de 19 ans) a fait sa première apparition dans l’élite nationale, face au Stade Brestois, lors de la 30e journée de Ligue 1. Il a remplacé Valère Germain dans les dernières minutes du match perdu (1-2) au stade de la Mosson. Il y a également le jeune Elye Wahi (8 buts), actuel meilleur buteur du club montpelliérain, à égalité de buts (8) avec Stephy Mavididi, qui est issu du centre de formation situé sur le domaine de Grammont. Le groupe actuel des Pailladins comprend 9 jeunes joueurs formés dans son centre.

En plus des quatre premiers joueurs cités, on retrouve Nicolas Cozza (23 ans), Joris Chotard (20 ans), Léo Leroy (20 ans), Sacha Delaye (19 ans) et Dimitry Bertaud (23 ans). Ajoutés à ces derniers, deux anciens qui ont fait leur retour à Montpellier : Téji Savanier (30 ans) et Rémy Cabella (32 ans). Contrairement au premier, revenu à l’été 2019, le deuxième a fait son retour il y a peu, précisément le 6 avril dernier pour une durée de deux ans. Il est en provenance de FC Krasnodar en Russie. Rémy Cabella a rompu son contrat avec son club d’origine en raison de la guerre menée par Vladimir Poutine en Ukraine et a retrouvé son club formateur en Ligue 1, huit saisons après son départ du club montpelliérain.

Notons que ces jeunes formés au club de première division ont été sollicités aussi en Coupe de France cette saison par Olivier Dall’Oglio. Cozza a disputé 28 matches en Ligue 1 et a pris part à 3 matches en Coupe de France. Chotard a lui fait 29 apparitions en Ligue 1 et a joué 2 matches en Coupe nationale. Wahi a également joué 29 matches en championnat et 3 matches en Coupe. Quant à Delaye, il a été aligné lors de 6 matches en Ligue 1 et a disputé un seul match en coupe depuis le début de la saison. 18 matches de championnat et 2 matches en coupe nationale pour Léo Leroy cette saison. Concernant Estève, il n’a pas disputé de match en coupe, mais seulement en Ligue 1, soit 18 matches. Idem pour Tchato qui n’a joué aucun match en coupe, bien qu'il était présent sur le banc de touche contre l’ OM, lors de l’élimination en 8e de finale. Bertaud a disputé 7 matches en championnat et 3 matches en coupe cette saison. Pour finir, Guermouche a pris part respectivement à un match en coupe et un autre match en Ligue 1 cette saison.