Stade Rennais : Romain Danzé évoque ses souvenirs rennais

Le Stade Rennais a fêté ses 120 ans ce mercredi, avant de se déplacer à Marseille pour y affronter l’OM avec son nouvel entraîneur, Bruno Genesio. À cette occasion, le SRFC a notamment sorti un maillot spécial qu’il portera au Vélodrome et jusqu’à la fin de la saison. Mais si les Rouge et Noir sont dans une mauvaise passe en Ligue 1, le club est néanmoins entré dans une nouvelle dimension ces dernières saisons, notamment grâce à la victoire en Coupe de France en 2019 contre le Paris SG en finale, qui lui a ôté cette étiquette d’équipe qui attire la défaite. Dans un entretien à Onze Mondial, Romain Danzé, ancien joueur emblématique du Stade Rennais, est revenu sur ses meilleurs et pires souvenirs.

Romain Danzé heureux que le Stade Rennais ait changé d’image

Le Stade Rennais n’est plus le « club de la lose ». Romain Danzé, désormais chargé de relations publiques au club, ne veut plus en entendre parler. « On en a souvent parlé, cette image on l’avait car on avait perdu des finales, et qu’on trébuchait sur la dernière marche. Mais avant ça, on en avait monté beaucoup pour en arriver là. Quand tu joues 4 finales en 10 ans, c’est que tu es un bon club, tu ne le fais pas par hasard. On a raté trois fois la dernière marche, mais on était quand même là. On n’arrive pas de nulle part. Le club est en Ligue 1 depuis 1994, l’image était un peu trompeuse, c’est sûr. Depuis le titre de 2019, le parcours en Europa League, Séville, Arsenal, la 3ème place de l’année dernière… les gens voient qu’il se passe quelque chose à Rennes. A nous de tout faire pour que ça continue. Mais l’image qu’on avait avant était biaisée », estime l’ancien latéral droit.

Et son meilleur souvenir en Rouge et Noir reste évidemment la finale remportée en 2019, en Coupe de France contre le PSG. « J’avais fait le déplacement avec l’équipe, la mise au vert, l’entraînement de veille de match au Stade de France, je me souviens de tout, évoque Romain Danzé. Evidemment que ce sont des souvenirs incroyables, ce sont des souvenirs collectifs. Mais depuis que tu es jeune joueur professionnel, tu passes par tellement de bons moments, ton premier match, ton premier but au Roazhon Park, ce sont des moments incroyables. Evidemment que gagner une Coupe de France c’est exceptionnel, c’était un souvenir de dingue. C’est impossible de n’en garder qu’un seul. »

La Coupe de France 2009, le pire souvenir

Et son pire souvenir ? « Ce serait 2009, la première finale de Coupe de France face à Guingamp. T’avais tout ce jour là pour gagner, faire une belle fête, faire passer un cap à ton club. Il y a eu une vraie cassure au club, avec nos supporters, sur le groupe de joueurs qu’on avait à ce moment là. Ça a cassé l’élan du club. J’étais jeune joueur, tu te dis que c’est déjà pas mal, que t’en es arrivé là, que t’en rejoueras d’autres. J’étais en progression comme le club. Ce n’est qu’avec le recul que tu as la sensation que quelque chose s’est cassé. Mais le club a rebondi, et aujourd’hui le Stade Rennais est bien. » Ces 120 ans sont aussi l’occasion d’évoquer ce que représente désormais le Stade Rennais : « Ça m’évoque un club historique, un club costaud, solide, qui a une place importante dans le paysage français du football. Tu as quand même 120 ans de foot derrière toi. On est là aujourd’hui mais d’autres sont passés avant toi, ont bossé, se sont arrachés pour que le club soit là aujourd’hui. Ça n’a pas toujours été facile, mais aujourd’hui on est un bon club français à mon sens. C’est un super club qui a une belle histoire, et on est fiers de cette histoire là. »