ASSE : L’AS Saint-Étienne sous pavillon suisse bientôt ?

Des repreneurs s’agitent autour de l’ ASSE, mise en vente cette semaine par Roland Romeyer et Bernard Caïazzo, les deux propriétaires. Passé à deux doigts d’être la propriété du fonds américain Peak 6 en mai 2018, le club ligérien pourrait passer sous pavillon suisse selon la rumeur sur les éventuels repreneurs.

ASSE : Un fonds suisse intéressé par le rachat du club ?

Depuis que Roland Romeyer et Bernard Caïazzo ont officiellement décidé de vendre l’ ASSE, plusieurs investisseurs voient leurs noms associer au club stéphanois. L’Équipe croit savoir que des investisseurs des quatre coins du monde sont intéressés par les Verts. Le quotidien sportif évoque des pistes aux États-Unis, en Arabie Saoudite ou encore en Suisse. Il existerait même des investisseurs locaux (de La Loire) parmi les prétendants de l’AS Saint-Étienne d’après la source. D’après les indiscrétions du site envertetcontretous, un groupe suisse est intéressé par le rachat de Sainté. La source ne donne pas l’indemnité du fonds helvète qui « se serait renseigné », mais indique que ce dernier est « déjà propriétaire d’un club français ».

Plusieurs noms associés à l’AS Saint-Étienne

Le site web regroupant une communauté de supporters de l’ ASSE rappelle par ailleurs que United World Group, nouveau propriétaire de LB Châteauroux, « avait déjà tenté une approche il y a quelques mois » pour reprendre les Verts. Le groupe en question appartient au prince saoudien Abdullah bin Mosaad. L’ancien directeur général de l’ ASSE, Stéphane Tessier a lui nié, mercredi dans Les Échos, « toute velléité de conduire un consortium d’entrepreneurs locaux candidat à la reprise du club ». Alain Bompard, ex-président du club stéphanois (1997 à 2003), a dévoilé récemment l’intérêt de son fils Alexandre Bompard (PDG du groupe Carrefour). Quant à l’homme d’affaires Jacques Pauly, il ne démord pas. Il a déclaré en mars dernier qu’il compte bien récupérer le club le plus titré en Ligue 1. « On ne va pas racheter le club puisqu’on l’a déjà payé. […] On a perdu 400 millions d’euros et je suis motivé pour les récupérer », avait-il lâché en conférence de presse.