ASSE : Ce mal dont souffrent les Verts de Dall’Oglio

Olivier Dall’Oglio réalise un travail remarquable à la tête de l’AS Saint-Etienne, qui fait une remontée spectaculaire au classement de la Ligue 2. De retour dans la course à la montée, les Verts sont encore perfectibles et l’homme de 59 ans le sait.

ASSE : Les Verts plus que jamais dans la course à la montée

Dans le dur avant l’arrivée d’Olivier Dall’Oglio, l’AS Saint-Etienne a retrouvé une nouvelle dynamique et enchaîne les victoires. Désormais sur une série de trois succès consécutifs, les Stéphanois sont complètement relancés dans la course à la montée en Ligue 1, leur ultime objectif de la saison. Avec 41 points, l’ASSE est quatrième à cinq points de la deuxième place mais à dix points du leader, Auxerre. De quoi permettre aux Stéphanois de rêver davantage d’un retour possible dans l’élite d’ici la fin de la saison.

Dall’Oglio ne s’emballe pas

Avec des joueurs intéressants dans leur effectif, à l’instar d’un Irvin Cardona qui a retrouvé le goût des buts, le club du Forez a retrouvé de la confiance. Mais pour Olivier Dall’Oglio, tout est encore loin d’être rose puisque son équipe est encore assez perfectible. A quelques heures de retrouver Pau FC ce samedi, pour le compte de la 26e journée, l’entraîneur de l’ASSE a relevé quelques points de faiblesse de ses hommes qui font parfois preuve de relâchement. Ces derniers jours, ils ont dû beaucoup travailler « sur les pertes de balle naïves, sur des retours moins puissants que d’habitude, des duels perdus ».

Des Verts en manque d’efficacité

Saint-Etienne présente un secteur offensif assez fourni et encore plus renforcé avec l’arrivée de Irvin Cardona. Il est venu s’ajouter à Ibrahim Sissoko, l’actuel meilleur buteur du club, accompagné de Mathieu Cafaro. Des hommes qui portent l’attaque stéphanoise mais qui font parfois preuve de maladresse devant les buts. Une faille qui n’échappe pas à la vigilance de Dall’Oglio, qui pointe également du doigt les pertes de balles fatales à l’équipe, notamment dans les derniers quart d’heure. « Quand tu perds le ballon, l’équipe adverse reprend le dessus et ça use », a-t-il confié.