Bordeaux : Gérard Lopez dévoile son plan pour ramener le FCGB en L2

En conférence de presse, ce jeudi, suite à la rétrogradation de Bordeaux en National, Gérard Lopez assure que le club a les moyens de tenir la route en L2.

Bordeaux : Gérard Lopez assure que les ventes peuvent couvrir la dette

Les Girondins de Bordeaux ont reçu un sacré coup sur la tête lorsque la commission d’appel de la FFF a confirmé la rétrogradation administrative du club au scapulaire en National. Depuis mardi, le président Gérard Lopez multiplie les rendez-vous et réunions pour trouver la solution qui permettrait au FCGB de rester en Ligue 2 où il est descendu sportivement, à l’issue de la saison dernière. Lors de son passage devant les journalistes, le dirigeant a déclaré : « On a les fonds pour aller jusqu’à la fin de la saison. On croit dur comme fer qu’on a un projet qui tient la route. (…) Pour moi, pour le club, ce club a un futur qui est positif. Nettement plus positif que ce qu’il était lors de la reprise », a-t-il rassuré.

En dehors des garanties des financières qu’il a présentées devant la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG), le propriétaire de Bordeaux estime qu’il est capable d’équilibrer les comptes du club, rien qu’avec les transferts de joueurs. Il assure en effet que les ventes seront suffisantes. « Le montant des ventes dépassera largement ce qui est demandé », a-t-il promis. Concernant les joueurs, dont le transfert permettrait à l’homme d’affaires Hispano-Luxemburgeois de renflouer les caisses bordelaises, il s’agit entre autres de Hwang Ui-jo (meilleur buteur du FCGB), de la pépite Sékou Mara (courtisé par plusieurs clubs, dont Manchester City), d’Alberth Elis ou encore de Jean Onana.

Gérard Lopez « attend la motivation de la décision » pour faire appel

Gérard Lopez est également revenu sur le recours annoncé pour que Bordeaux soit maintenu en Ligue 2. Il avoue qu’il est toujours en attente de la motivation de la décision de la DNCG, afin d’engager son recours. « On n’a toujours pas de motivation de la décision, on trouve cela très grave. La montre tourne. On ne peut pas saisir un appel tant qu’on n’a pas la motivation. Cela fait 48h que le club court un risque majeur, que nous avons apporté toutes les réponses, que l’argent est bloqué sur un compte, et qu’on n’a toujours pas la motivation. Soit elle est extrêmement longue, pour des questions précises et courtes, soit il y a un autre problème. Cette motivation qui manque pose un énorme problème », a-t-il expliqué, avant de finir avec la promesse suivante : « Nous ne serons pas en état de cessation des paiements selon le Tribunal de Commerce de Bordeaux. Ils nous ont indiqué que les accords que nous avons trouvés suffisent. Nous avons des ventes à venir et un actif. Nous ne pouvons nous résoudre à la liquidation judiciaire. »

Le maire de Bordeaux et la Métropole s’impliquent

Avant la conférence de presse du président des Girondins de Bordeaux, il s’est entretenu avec le Maire de la ville, Pierre Hurmic, et le président de la Métropole, Alain Anziani, selon les informations de 20 Minutes. Les deux autorités avaient réagi à la décision de la Commission d’appel de la FFF, de rétrograder le club au scapulaire en National, pour des raisons financières. Pierre Hurmic a plaidé, dans un communiqué commun, « pour que le CNOSF puisse se prononcer, dans un délai compatible avec la reprise de la saison de la Ligue 2 (le 30 juillet), sur la portée des garanties apportées par les Girondins de Bordeaux auprès de la DNCG ».

Alain Anziani avait lui regretté la décision de la DNCG. « Je ne comprends pas pourquoi ce qu’a validé le tribunal de commerce, la DNCG ne l’a pas validé. Ça, c’est quand même un des grands mystères », a-t-il lâché, mercredi. À noter que le stade Matmut Atlantique, antre des Marine et Blanc, appartient à la Métropole de Bordeaux.