OM : Insultes, Villas-Boas s’excuse mais ne regrette pas tout

L’OM, qui ne perd jamais deux matches d’affilée en Ligue 1 sous André Villas-Boas, doit rebondir contre le Stade de Reims, samedi (19h), après sa défaite sur la pelouse du Stade Rennais (1-2). Mais l’entraîneur de l’Olympique de Marseille est sous le feu des critiques après avoir insulté et menacé un journaliste de La Provence à Rennes.

La fronde des journalistes contre Villas-Boas

Après ses insultes et menaces à l’encontre d’un journaliste de La Provence, mercredi après la défaite au Stade Rennais, la conférence de presse d’André Villas-Boas était très attendue. Elle a commencé dans la confusion, un membre de la presse demandant à parler au coach de l’OM à l’abri des micros et des caméras après le passage d’Alvaro Gonzalez et les journalistes se levant en signe de soutien. « Au moment de l’arrivée d’André Villas-Boas en conférence de presse, les journalistes se sont levés en soutien au journaliste de La Provence menacé et insulté par « AVB » après le match Rennes-OM mercredi soir », a écrit La Provence. Pour rappel, AVB avait lâché « si je t’attrape toi », à un journaliste avant de le menacer de nouveau sur le parking du Roazhon Park. Une attitude qui avait poussé le journal régional à saisir l’Union des journalistes de sport (UJSF), qui a promis de suivre le dossier avec attention.

Le coach de l’OM fait son mea culpa

Après avoir discuté avec un journaliste hors de la salle de presse, André Villas-Boas a lu un court communiqué : « J’aimerais vous dire un mot. Je suis un peu déçu de ce qui vient de se passer à l’instant, mais bon… Je voulais dire à un mot au sujet de l’incident qui m’a opposé au journaliste de La Provence, Jean-Claude Leblois. J’ai eu une réaction que je regrette, sur la forme, mais pas sur le fond. Je comprends que la forme ait pu provoquer vos critiques. La liberté d’expression est un droit de l’homme. Mais j’ai mal vécu comme personne les deux articles qui ont attaqué ma dignité et mon intégrité. J’ai eu une réaction que je ne peux avoir et je suis prêt à m’excuser. J’ai eu Frank McCourt pour m’expliquer. » Au terme de ce communiqué, un journaliste a voulu relancer le coach de l’OM sur l’incident. Ce dernier a coupé court. « Je ne veux plus parler de l’incident, seulement du match. »