Bordeaux : Rachat du FCGB, un prétendant jette l’éponge

Depuis de longs mois, Bruno Fievet se présente comme un potentiel repreneur des Girondins de Bordeaux. Mais au vu de ce que réclame King Street, le propriétaire actuel du FCGB, l’homme d’affaires préfère se retirer.

Bruno Fievet lâche prise pour les Girondins de Bordeaux

Actuels 15e de Ligue 1 Conforama, les Girondins de Bordeaux jouent le maintien cette saison. À six journées de la fin, les hommes de Jean-Louis Gasset ne disposent que de six unités d’avance sur le barragiste Nîmes. Outre ces résultats sportifs décevants, le club au scapulaire doit faire face à la grogne de ses supporters. Ceux-ci réclament le départ de King Street et la démission de Frédéric Longuépée de la présidence de leur club. Mais comme le révèle Bruno Fievet, le fonds américain, propriétaire du FCGB, ne compte pas céder les Girondins à n’importe quel prix. Longtemps intéressé par le rachat du FCGB, l’homme d’affaires a indiqué que la somme réclamée par le propriétaire actuel n’était pas dans ses cordes.

Le montant réclamé par King Street pour céder le FCGB

Longuépée et King Street pas prêts de quitter Bordeaux

Dans un entretien à GirondinsideTV, Bruno Fievet révèle avoir formulé une offre de 70 millions d’euros à King Street. Il n’a jamais reçu de réponse du fonds américain qui voudrait « au minimum 100 millions d’euros ». Un montant que n’est pas prêt à débourser l’homme d’affaires ainsi que ses partenaires. « Aujourd’hui, nous sommes obligés de se dire qu’on ne peut pas racheter les Girondins », a confié l’entrepreneur qui assure que d’autres investissements doivent être consentis pour remettre le club à l’endroit. « Aujourd’hui, le ticket d’entrée est à 260 millions pour tenter de faire quelque chose, je ne les ai pas. D’abord moi, Bruno Fievet je ne les ai pas car je ne suis pas un prince qatari ou un fonds d’investissement américain. Mais les investisseurs que je représente ne sont pas prêts à mettre 260 millions sur la table pour acheter les Girondins de Bordeaux et personne n’est prêt à le faire », a fait savoir l’homme d’affaires.