FC Nantes : Le Toulouse FC répond sèchement sur l’homophobie

Après le refus de Mostafa Mohamed d’enfiler un maillot au flocage arc-en-ciel, le Toulouse FC a envoyé un message fort à ses joueurs.

C’est une polémique dont le FC Nantes se serait bien passé. Peu de temps avant le match face au Toulouse FC, qui s’est terminé sur un triste nul (0-0), Mostafa Mohamed s’est fait remarqué… en refusant de participer à la rencontre. La raison ? L’attaquant égyptien ne voulait pas porter le maillot au flocage arc-en-ciel, mis en place par la LFP afin d’afficher son soutien dans la lutte contre l’homophobie.

Une décision qui a été apprise 30 minutes avant le coup d’envoi par le staff, et qui s’est accompagnée d’échanges brutaux entre dirigeants. Franck Kita, le directeur général du FCN et Mogi Bayat, le directeur sportif officieux du club ont été aperçus en train de se bagarrer d’après RMC Sport. Une altercation qui ne manquera pas de refléter les diverses tensions à Nantes, entre des résultats sportifs catastrophiques et un président (Waldemar Kita) appelé à démissionner depuis deux ans par les supporters.

Le Toulouse FC sanctionne certains de ses joueurs

Adversaire du FC Nantes ce dimanche, le Toulouse FC a peut-être entendu parler de la polémique. Le club haut-garonnais a réagi après avoir appris que certains de ses joueurs ne souhaitaient pas porter un maillot au flocage arc-en-ciel. La direction du Téfécé a jugé ce choix inacceptable, et a décidé d’écarter ceux qui étaient concernés pour le duel. La nouvelle a été transmise via un communiqué officiel.

Leur identité n’a pas été révélée, mais L’Équipe a répéré l’absence de quelques habitués du groupe contre Nantes. Zakaria Aboukhlal, Saïd Hamulic et Moussa Diarra ne figuraient pas dans la liste des joueurs retenus par le TFC. Le temps dira s’ils faisaient partie ou non des coupables. Sur le plan sportif, la situation ne s’arrange pas pour le moment. Avec le nul obtenu à la Beaujoire, les Canaris comptent un point de retard sur le premier non-relégable, à 3 journées de la fin. La Ligue 2 se rapproche, à moins d’un réveil.