Violences OM-OL : La Justice rend un premier verdict, les détails

La Justice a rendu un premier verdict suite aux violents incidents survenus avant le match OM-OL. Un ultra marseillais a écopé d’une lourde sanction.

OM-OL : Un ultra marseillais arrêté et condamné

Deux jours après les violents incidents qui ont précédé le match entre l’Olympique de Marseille et l’Olympique Lyonnais, la Justice a rendu ses premières décisions. Selon les informations de RMC Sport, un homme de 38 ans, membre du groupe ultra des Fanatics et résident de Marseille, a été jugé en comparution immédiate.

La veille, le procureur de la République avait révélé que l’individu transportait 28 fumigènes et avait reconnu sa participation aux faits qui lui sont reprochés. A l’issue de la comparution, cet homme a été condamné à « une amende et à une interdiction de stade de 18 mois », indique la source. Il s’agit d’une première décision de justice en lien avec les violences survenues avant le match entre l’OM et l’OL, qui a été reporté à une date ultérieure.

Un autre suspect a été déféré

Cette condamnation envoie ainsi un signal fort quant à la volonté des autorités de sanctionner les auteurs de ces actes intolérables. Par ailleurs, la source indique qu’une autre personne a été déférée ce mardi pour son implication présumée dans ces violents évènements. Ce deuxième individu est mis en cause pour avoir jeté des projectiles sur une voiture de supporteurs lyonnais.

Rappelons que peu de temps avant cela, le bus transportant les joueurs de l’OL avait été pris pour cible, causant des blessures au visage de l’entraineur Fabio Grosso. Ces incidents ont profondément choqué le monde du football et de nombreux acteurs, y compris les autorités judiciaires déterminées à identifier et sanctionner les responsables de ces comportements inexcusables.

Plusieurs enquêtes sont en cours, notamment sur le caillassage du bus de l’OL, mais aussi sur les actes de racisme et d’antisémitisme proférés à l’intérieur du stade Vélodrome par des supporteurs lyonnais. Des sanctions plus sévères sont attendues.