ASSE : Le choix de Batlles critiqué après la défaite face au Paris FC

Réagissant à la défaite de l’ASSE face au Paris FC (0-1), Patrick Guillou a critiqué le choix de Laurent Batlles, qui avait reconduit l’équipe vainqueur du SCO.

ASSE-Paris FC : Le même onze de Laurent Batlles n’était pas au point physiquement

Le Paris FC a gâché la célébration des 90 ans de l’ASSE, samedi dernier, lors du match de la 13e journée de Ligue 1. Les Parisiens ont infligé une défaite au Stéphanois devant 35 563 spectateurs au stade Geoffroy-Guichard (record de cette saison). La série d’invincibilité de Saint-Etienne s’est ainsi arrêtée à 10 matches et le club a chuté de la 2e à la 3e place provisoirement. Elle pourrait être éjectée du podium si l’AJ Auxerre remporte son match à Guingamp ce lundi soir. Face au club de la capitale, Laurent Batlles avait jugé bon d’aligner la même équipe qui avait défait Angers SCO (2-0), lundi dernier.

« Il est difficile de changer une équipe qui a performé […]. Ce sont des choix », a-t-il justifié. Mais contre toute attente, elle n’a pas été capable de relever le défi physique imposé par le PFC. « On a manqué de jus, de jambes, de justesse technique », a expliqué Laurent Batlles, dont l’équipe avait affronté le SCO le 30 octobre, contrairement au Paris FC, qui avait joué deux jours plus tôt contre Troyes.

Patrick Guillou : « Ne jamais confondre confiance et suffisance »

Patrick Guillou

Mais ce n’est pas assez convaincant comme explication selon Patrick Guillou. « Ne jamais confondre confiance et suffisance », a-t-il noté dans sa chronique dans Le Progrès, avant de remettre en cause la forme des joueurs à qui l’entraineur de l’ASSE a maintenu sa confiance. « Combien de joueurs ont évolué à leur niveau ? Combien ont eu un investissement irréprochable ? Les efforts à la perte n’ont absolument pas été les mêmes. L’excuse de l’accumulation des matches et des jours de récupération en moins que l’adversaire, ne doit pas être servie après chaque contre-performance… » a-t-il martelé. Quant à Laurent Batlles, il a reconnu, avec le recul, « qu’amener de la fraîcheur aurait pu être bien […] ».