ASSE : Un gros tacle glissé aux joueurs et dirigeants de Saint-Etienne

Dans son analyse sur la défaite de l’ASSE à Dunkerque, Patrick Guillou a critiqué sévèrement l’équipe d’Olivier Dall’Oglio. Il n’a pas épargné les dirigeants du club ligérien.

Patrick Guillou voit une équipe de l’ASSE sans âme

Après la défaite contre Amiens SC (0-1) à Geoffroy-Guichard, l’ASSE n’a pas pu relever la tête lors de la 23e journée de Ligue 2. Les Verts ont concédé une deuxième défaite de suite, face l’USL Dunkerque, samedi. Et la conséquence de cette défaite a été immédiate au classement. Saint-Etienne a encore été doublé par un concurrent, le Paris FC, dans la lutte pour une place dans le top 5. Onzièmes, les Stéphanois ont désormais 6 équipes devant eux. Néanmoins, ils ont seulement 3 points de retard sur le 5e. Les rangs sont donc encore très serrés entre les clubs en course pour la montée en Ligue 1.

Toutefois, les prestations de l’équipe Olivier Dall’Oglio se rassurent pas du tout Patrick Guillou. Selon lui, l’ASSE n’a rien proposé pour espérer remporter le match disputé au stade Marcel-Tribut, dans le Nord. « Ça tourne en rond. On s’endort », a-t-il confié à Le Progrès. Le consultant pour le journal régional fracasse même les Verts. « Pas d’âme ! Aucun mouvement. Aucune densité athlétique. Aucun déplacement important dans une zone libérée. Aucun déséquilibre individuel ou collectif. Aucune incertitude créée chez l’adversaire », a-t-il fait remarquer.

Guillou pointe l’impuissance des dirigeants de Saint-Etienne

Patrick Guillou

En plus des joueurs d’Olivier Dall’Oglio, l’ancien défenseur de Saint-Etienne a taclé durement la direction du club du Forez. Selon lui, « le trio des ‘’beach boys’’ de l’exécutif surfe sur la surface lisse proposée ». Aux yeux du chroniqueur, « l’ASSE ressemble de plus en plus à un parc éolien en mer, qui brasse de l’air et ne fait pas de vagues ».

Avec des mots bien choisis, Patrick Guillou a incendié le directoire de l’ASSE : « L’impuissance guette en chien de faïence son destin qui semble inévitable […]. La myopie de l’instant des dirigeants permet toujours d’apaiser le climat », a-t-il écrit dans le quotidien.