OL : L’électrique Olympico Marseille-Lyon continue de faire des victimes

Deux condamnations ont été prononcées, ce mardi, à l’encontre deux supporters de Lyon. Ils sont coupables de racisme lors de l’Olympico reporté, fin en octobre dernier.

Incidents racistes au Vélodrome : Deux supporters de Lyon condamnés

Ils étaient présents dans le parcage réservé aux supporters de l’Olympique Lyonnais au Vélodrome, le 29 octobre 2023. Mais il n’avait pas assisté au choc prévu entre l’Olympique de Marseille et leur équipe si chère, l’Olympique Lyonnais. Et pour cause, la rencontre programmée en clôture de la 10e journée de Ligue 1 avait été reporté, en raison des incidents en dehors et dans l’enceinte du stade.

Mais les débordements survenus ce jour-là ne venaient pas que des supporters de l’OM. Ceux de l’OL étaient également impliqués. Quatre mois et demi plus tard, deux supporters lyonnais ont été condamnés, ce mardi, à des peines de prison. Ils sont coupables de comportement à caractère raciste, dans le parcage lyonnais. Ils avaient été jugés à la mi-janvier après l’affaire des saluts nazis au Stade Vélodrome, comme l’indique L’Equipe.

Prison et amendes pour les deux fans de Lyon

D’après la précision du quotidien sportif, les deux fans de Lyon sont condamnés pour « introduction ou port dans une enceinte sportive d’objet incitant à la haine ou à la discrimination ». L’un a écopé d’une peine de six mois de prison aménageable sous bracelet électronique, ainsi qu’une interdiction de stade de trois ans.

Quant à l’autre, il est condamné à quatre mois de prison sous bracelet électronique et trois ans d’interdiction de stade également. Ils devront verser en plus, chacun, plus de 6 000 euros, au total, aux diverses parties civiles : la LFP, l’Olympique Lyonnais, l’Olympique de Marseille, la Licra, SOS Racisme…

Les parties civiles satisfaites du verdict du tribunal

Cependant, le tribunal n’a pas retenu l’infraction de « provocation publique à la haine ou à la violence » à l’encontre des deux supporters. Ces condamnations ont suscité la réaction de l’avocat de SOS Racisme. Me Guillaume Traynard et l’association « se félicitent de cette décision et rappellent que le racisme et la violence n’ont rien à faire dans les stades ».

Quant à l’avocat de la Licra, Me Serge Tavitian, il évoque une « peine assez efficace et pas anodine ». Notons qu’Eymeric R. (35 ans) et Guillaume P. (33 ans) sont des membres historiques du groupuscule identitaire Mezza Lyon. Ils sont aussi des amis de longue date, selon le journal.