Montpellier HSC Mercato : Polémique sur le transfert de Gabriel Barès

Le transfert de Gabriel Barès au Montpellier HSC cet hiver fait des vagues au FC Lausanne Sport, son club formateur.

Montpellier HSC : Le DS de Lausanne accusé du départ de Barès

Le Montpellier HSC a recruté Gabriel Barès, une pépite du FC Lausanne Sport (Suisse) lors du mercato hivernal. Il s’agit d’un milieu de terrain formé par le club suisse. Il avait disputé sa première saison en Super League suisse en 2020-2021, soit 34 matches joués pour une seule passe décisive. Lors de l’exercice présent (2021-2022), il a pris part à 14 matches de championnat dans l’élite suisse, pour une seule titularisation, avant son transfert au MHSC le 25 janvier dernier. Pourtant, son départ de LS est sujet à polémique au sein du club suisse.

En effet, Souleymane Cissé, directeur sportif du club, est accusé d’avoir laissé filer gratuitement un joueur talentueux et prometteur. Il faut noter que Gabriel Barès a rejoint le Montpellier HSC sans indemnité de transfert. Toutefois, Lausanne Sport percevra un pourcentage sur le prochain transfert de l’international Espoir suisse de 21 ans.

Cissé se défend et pointe le niveau actuel de Gabriel Barès

Dans des propos confiés au média Blick, le dirigeant pointé du doigt s’est défendu. « Le départ de Barès au Montpellier HSC, c’est celui d’un jeune joueur prometteur qui n’a pas été dominant en Super League. Ce n’est pas le joueur majeur, dont tout le monde parle aujourd’hui. Il a un vrai potentiel, mais n’a pas réussi à le démontrer. L’entraîneur lui a dit qu’il ne comptait pas beaucoup sur lui », a-t-il expliqué. Cissé a précisé aussi que la nouvelle recrue des Pailladins « n’était pas satisfaite de son temps de jeu » et s’en plaignait. Or, « le coach ne voulait plus de joueurs mécontents dans le vestiaire et concentrés seulement sur leur carrière ».

Le responsable du club suisse a mis fin à la polémique en insistant sur le niveau actuel de Gabriel Barès. « Aujourd’hui, il n’a pas le niveau de la Ligue 1. S’il travaille dur, peut-être un jour. […] On avait un projet pour lui. S’il n’y croyait plus, alors il fallait le laisser s’épanouir ailleurs », a-t-il justifié pour finir.