Real-PSG : L’UEFA annonce sa première décision après les incidents

Les dirigeants du PSG ont eu des mots très durs envers l’arbitre de la rencontre. Après ces incidents face au Real Madrid, l’UEFA s’est saisie du dossier.

Procédure disciplinaire ouverte contre les dirigeants du PSG

Au terme du huitième de finale retour de Ligue des Champions contre le Real Madrid, Nasser Al-Khelaïfi et Leonardo se sont rendus directement dans les loges réservés aux arbitres afin de demander des comptes à l’arbitre néerlandais Danny Makkelie. Alors que plusieurs médias espagnols ont évoqué une attitude très agressive du président et du directeur sportif du Paris Saint-Germain, le club de la capitale a démenti ses allégations. Toutefois, l’UEFA ne compte pas en rester là.

L’instance européenne a donc pris la décision d’ouvrir un cas disciplinaire contre les deux dirigeants parisiens. Particulièrement remonté contre les décisions arbitrales, notamment l’action de Karim Benzema sur Gianluigi Donnarumma, le dirigeant qatari a eu un comportement violent envers les arbitres de la rencontre. Dans son édition du jour, L’Équipe révèle que l’UEFA a annoncé qu’un « cas disciplinaire a été ouvert contre Nasser Al-Khelaïfi et Leonardo et plus généralement contre le club parisien ». D’ailleurs, le club parisien et ses dirigeants risquent gros.

Quelles sanctions pour Nasser Al-Khelaïfi après Real-PSG ?

Nasser Al-Khelaïfi et Leonardo se retrouvent ainsi dans le viseur de l’UEFA pour leur coup de sang après le huitième de finale retour de la Ligue des Champions entre le Real Madrid et le Paris Saint-Germain (3-1). En colère, les deux dirigeants parisiens s’en sont pris à l’arbitre de la rencontre, qui a rédigé un rapport à charge à leur encontre. « Pour déterminer les responsabilités, la commission de discipline de l’UEFA va s’appuyer sur les rapports de l’arbitre et de son délégué sur la rencontre. Mais elle peut aller au-delà », explique le quotidien sportif.

L’article 44 de l’UEFA prévoit notamment que « tout moyen de preuve peut être utilisé durant l’enquête et la procédure disciplinaires, sous réserve du respect de la dignité humaine. Dans le cadre de l’enquête et de la procédure disciplinaires, les moyens de preuves valables incluent les rapports et les documents officiels, les témoignages, les auditions des parties et des inspecteurs d’éthique et de discipline, les inspections sur place, les avis d’experts, les enregistrements TV et vidéos, les aveux ainsi que tout autre enregistrement ou document ». De lourdes sanctions sont donc à prévoir.