ASSE : Romeyer vole au secours de Galtier accusé de racisme

Roland Romeyer, co-propriétaire de l’ ASSE, ne s’est pas fait prier pour défendre Christophe Galtier, accusé de racisme lors de son passage à Nice.

Christophe Galtier, ancien entraîneur de l’ ASSE (2009-2017), est au cœur d’une grosse polémique. Il est accusé de propos racistes du temps où il était le patron du staff technique de l’OGC Nice (juin 2021-juin 2022).

Il est mis en cause dans un mail que Julien Fournier, ancien directeur du football à l’OGC Nice, aurait envoyé au patron d’Ineos. « Vous avez bâti une équipe de racailles, il n’y a que des noirs et la moitié de votre équipe est la mosquée le vendredi après-midi. » Une accusation contestée par l’ex-coach de l’AS Saint-Etienne, dans un communiqué de son avocat, maître Olivier Martin, qui a engagé sans délai des poursuites judiciaires qui s’imposent.

ASSE : Romeyer, « Jamais Galtier n’a émis une remarque raciste à Saint-Etienne »

Ces accusations racistes envers Christophe Galtier ont immédiatement fait réagir Roland Romeyer. Le président du directoire de l’ ASSE se dit étonné des charges contre l’ancien coach des Verts (2009-2017). « Pardon ? Christophe Galtier raciste ? C’est quoi ces conneries ? », a-t-il balayé du revers de la main, dans Le Parisien. Il y a des choses qui ne sont pas acceptables. Jamais Christophe n’a émis une quelconque remarque raciste à Saint-Etienne. »

Le président du directoire de l’ ASSE se dit surpris devant ces accusations visant un technicien irréprochable à ses yeux. Dans son témoignage, il raconte une histoire relative au ramadan, mais « qui n’a rien à voir avec de la discrimination. Christophe m’avait appelé pour me dire que Faouzi Ghoulam et Idriss Saadi pratiquaient le Ramadan. Avec une chaleur très forte, il craignait un problème cardiaque.

C’était vraiment une question de santé, il était vraiment inquiet. À ma demande, on avait fait intervenir un iman de Lyon qui a expliqué aux joueurs qu’ils pouvaient faire une pause dans leur jeûne, en cas d’efforts physiques trop intenses. » Pour conclure, Roland Romeyer a rassuré : « Jamais la question de la religion n’a été évoquée pour une recrue. »