ASSE : Romeyer défend son bilan avec Caïazzo à la tête de Saint-Etienne

Romeyer a évoqué son bilan à la tête de l’ ASSE, lors de sa sortie au forum des supporters. Il dresse un bilan positif avec son associé Caïazzo.

Co-propriétaires de l’ ASSE depuis 2004, Roland Romeyer et son associé Bernard Caïazzo sont contestés par les supporters du club. Ces derniers réclament leur départ de la tête de l’AS Saint-Etienne. Ils ne manquent pas une seule occasion pour insister sur leur demande, via des banderoles, des communiqués officiels ou encore lors de rassemblements.

Les supporters de l’ ASSE souhaitent en effet voir leur club reverdir, avec des investisseurs plus ambitieux que les deux propriétaires actuels. Depuis la relégation de l’ ASSE en Ligue 2, l’année dernière, les supporters stéphanois multiplient les tacles à l’encontre de Roland Romeyer et Bernard Caïazzo.

Malgré tout, les deux dirigeants ne sont pas enclins à un départ définitif. Ils ont certes mis le club sur le marché, mais souhaitent rester aux commandes en cas de vente. Interrogé par France Bleu Saint-Etienne Loire, le président du directoire de l’ ASSE ne veut pas entendre parler de retraite. « C’est impossible que je m’arrête. Ce n’est pas possible », a-t-il répondu, avant de déclarer : « Le club fait partie de mon ADN depuis 1957. »

ASSE : Roland Romeyer, « on a fait des choses qui ne sont pas si mal que ça »

Roland Romeyer a rappelé ensuite son bilan à ceux qui réclament aujourd’hui son départ. Selon le dirigeant de 77 ans, Bernard Caïazzo et lui ont quand même des résultats positifs, avec moins de moyens financiers que plusieurs clubs de l’élite.

« En 2002-2003, on a sauvé le club en Deuxième division, au lieu d’aller en National. Et on a fini 1er la saison suivante (2003-2004) et on est montés en Première division. Depuis ce temps-là, j’étais avec Bernard Caiazzo à la tête de ce club. On a disputé la Coupe d’Europe (Ligue Europa), on est propriétaire de notre centre, on a fait des choses qui ne sont pas si mal que ça, pour des actionnaires qui n’avaient pas la fortune de ceux qui sont à la tête des clubs actuellement », a souligné le président des Verts.