OGC Nice : Fournier se défend pour les accusations contre Galtier

Quelques mois après la polémique des accusations à l’encontre de Christophe Galtier, Julien Fournier est sorti du silence et se défend.

OGC Nice : Christophe Galtier accusé de propos racistes et discriminatoires

En avril dernier, un mail de Julien Fournier à la direction de l’OGC Nice avait défrayé la chronique. Dans son courriel transmis aux décideurs du club azuréen, l’ancien directeur sportif accusait Christophe Galtier de propos racistes et discriminatoires. Selon le rapport de Julien Fournier, l’ex-coach l’ex-entraineur niçois se serait plaint du trop grand nombre de joueurs noirs et musulmans dans l’équipe des Aiglons. Le contenu du courrier avait été révélé par le journaliste Romain Molina et authentifié par RMC Sport.

Justifiant le froid entre lui et le technicien lors de la saison 2021-2022, l’ancien dirigeant du Gym avait déclaré, l’année dernière : « Si j’explique les vraies raisons pour lesquelles on s’est disputés, parce que c’est vraiment le mot, Christophe Galtier n’entrera plus dans un vestiaire, ni en France ni en Europe […]. C’était indirectement lié au football. Ce sont des choses qui me touchent au plus profond. »

Julien Fournier : « Je me suis protégé, car on m’a attaqué »

Dans une interview accordée à Nice-Matin, ce mardi, Julien Fournier assure qu’il n’est pas à l’origine de la fuite d’un mail où Christophe Galtier est accusé. Une révélation qu’il juge « dégueulasse dans la forme et le timing ». « Ce que les gens ne savent pas, c’est la raison pour laquelle j’ai rédigé ce mail. Il a été rédigé en mai 2022, bien avant, donc, sa divulgation dans les médias. Certaines personnes au club, qui avaient eu connaissance de tout ce qu’il s’était passé, m’avaient reproché d’avoir couvert ce genre de choses. Pour le coup, j’avais été en totale opposition sur ces sujets-là (avec Christophe Galtier) durant toute la saison », a-t-il expliqué. L’ex-patron du sportif à l’OGC Nice a ensuite justifié son acte : « Je me suis protégé, car on m’a attaqué ».