Nice-PSG (2-1) : Ancelotti accuse ses joueurs, Ménès le flingue !

Carlo Ancelotti a ouvertement critiqué ses propres joueurs après la défaite 2-1 sur le terrain de l’Ogc Nice samedi. Pour Pierre Ménès, l’homme venu en France pour faire grandir le PSG n’est tout simplement pas à la hauteur du challenge que lui propose QSI.

« Paris-Saint-Germain, sérieusement ? Alors je sais que chaque semaine, après chaque match, on me dit que je ne suis jamais content avec le PSG et que dans 15 jours ça ira mieux, dit-il en introduction de sa chronique sur le PSG. Ca fait un an avec Ancelotti qu’on me dit que ça ira mieux dans 15 jours. J’attends toujours. Alors ceux qui me disent ça finiront bien un jour par avoir raison. Mais en attendant, la prestation d’hier soir à Nice est une fois de plus loin d’être satisfaisante. »

La mise en lumière des mauvais choix d’Ancelotti

« Au milieu et en attaque, le coach italien avait reconduit l’équipe infoutue de marquer pendant deux heures à Saint-Etienne. On a donc encore eu droit à un flagrant manque de lien entre l’entrejeu et les trois de devant. A chaque fois que Ménez ou Lavezzi touchaient le ballon, ils étaient livrés à eux-mêmes et ne pouvaient s’en sortir qu’avec un exploit individuel. Du coup, Ibrahimovic a commencé à s’agacer et Paris n’est finalement parvenu à marquer que sur un coup-franc de Zlatan. »

Le coaching perdant de « Mister »

« Alors en deuxième période, il faut reconnaître que le PSG avait la mainmise sur le match. Mais il a fini par céder. Et alors qu’on parle souvent de coaching gagnant lorsque les remplaçants font la différence, là on va parler du coaching perdant d’Ancelotti, avec l’entrée de Van der Wiel qui prend un petit pont dans la surface – un truc assez rare – sur le premier but niçois et la non-entrée de Nene, pourtant bon face à Troyes mais dont le temps de jeu est désormais famélique. »

Pierre n’en peut plus de ce PSG qui continue de se chercher

« Honnêtement, je n’en peux plus. Le mois de novembre est terminé, mais la crise elle, ne l’est pas. Cette équipe n’offre aucune garantie de solidité derrière, au milieu les joueurs ne sont pas complémentaires et devant, en termes d’efficacité, le PSG ne peut s’en remettre qu’à Ibrahimovic. Sachant que Lavezzi – même si c’est de mieux en mieux – fait ce qu’il peut, Ménez aussi, que Nene, Pastore, Gameiro et Hoarau sont plus ou moins condamnés… Bref, le tableau n’est guère réjouissant.Et je ne vois rien dans les deux matchs du PSG cette semaine qui puisse inciter à l’optimisme. Beaucoup trouveront toutes les excuses du Monde à un entraîneur qui a beaucoup gagné ailleurs, mais qui accumule les contre-performances depuis son arrivée à Paris ».

Les dirigeants du PSG n’ont plus qu’à limoger l’italien qui n’est, aux yeux de Ménès, pas le coach qui propulsera le club de la capitale au sommet du football européen.