Waldemar Kita exprime un énorme regret au FC Nantes !

Invité sur Europe 1, Waldemar Kita, propriétaire du FC Nantes, a exprimé des regrets pour deux projets qu’il n’a pas réaliser.

YelloPark et Centre de formation à Ancenis, deux projets avortés

Président du FC Nantes depuis 2007, Waldemar Kita rêve grand pour son club. Ces dernières années, il a pensé à développer et moderniser le FCN. Il avait décidé de construire un stade qui serait la propriété du club. Le projet lancé en 2018 était baptisé YelloPark. Mais il n’a jamais vu le jour pour diverses raisons. Le FC Nantes continue donc de disputer ses matchs à la Beaujoire, un stade appartenant à Nantes Métropole.

Le patron des Canaris a ensuite eu l’idée de construire un nouveau centre de formation, plus grand que la Jonelière, afin d’abriter toutes les catégories du club. N’ayant pas eu d’espace à Nantes, Waldemar Kita a souhaité délocaliser à Ancenis, à une quarantaine de kilomètres de Nantes. Mais encore une fois, il n’a pas eu les autorisations nécessaires pour la réalisation de ce deuxième projet. En plus, les supporters des Jaune et Vert n’y étaient pas favorables.

Waldemar Kita se dit malheureux à cause des projets non réalisés

Interviewé dans l’émission ‘’Le studio des légendes’’, le dirigeant de 71 ans a fait part de ses plus gros regrets. « Ne pas pouvoir faire le stade et le nouveau centre de formation, c’est malheureux pour moi. Ce sont des choses que je ne peux pas accepter », a-t-il déclaré sur la radio. Waldemar Kita a expliqué ensuite pourquoi ces deux projets, qui lui tenaient à cœur, ont été compromis. « Je n’ai pas le droit de partir (à Ancenis, ndlr), je me fais insulter. Je fais un projet de stade que les politiques votent favorablement, mais tout à coup, on m’envoie une vérification fiscale et on ne veut plus faire le stade », a-t-il confié, déçu.

Le président veut moderniser le FC Nantes

Une déception que le président du FC Nantes justifie par le fait que les deux projets auraient pu profiter à tous. « Je me bats depuis pas mal d’années pour pouvoir moderniser. […] Ce que je voulais, c’était organiser le club comme une société. […] La ville aurait gagné de l’argent avec tout ça ! Je ne demande rien à personne, aujourd’hui le football est moderne. Il faut qu’on encadre les jeunes, qu’ils reçoivent une certaine éducation scolaire. Pour tout ça, il faut absolument un instrument pour travailler. Et cet instrument, ce sont les académies, les centres de formation avec l’école à l’intérieur », a-t-il expliqué.

Pour l’instant, l’urgence à Nantes, c’est le maintien de l’équipe confiée à Antoine Kombouaré en mars, en Ligue 1. Les Canaris sont 15es à 2 points du barragsite, à 6 journées de la fin du championnat.