LOSC : Christophe Galtier mesure la concurrence face au PSG

Christophe Galtier a rempli sa mission ce dimanche face au Stade Rennais, en remportant le match (1-0). Une victoire importante dans la course aux premières places. Le LOSC est deuxième à égalité de points avec le PSG, mais l’entraîneur des Dogues, ne veut pas encore parler du titre de champion de Ligue 1.

Une victoire importante au Stade Rennais

Le LOSC n’affichait pas une grande forme depuis la reprise. A part une déconvenue face à Angers (1-2), les hommes de Christophe Galtier, gardent toutefois le cap. Ce dimanche, les Lillois n’ont pas été étincelants face à des Rennais dominants mais en manque de réussite, cependant, ils ont montré qu’ils étaient solides et efficaces. Avec ce résultat, le LOSC reste au contact du PSG et prend une considérable avance (9 points), sur le Stade Rennais, un concurrent direct pour les places européennes. A la fin de la rencontre, Christophe Galtier s’est montré soulagé et satisfait du match de ses joueurs : « Il fallait être très solides. On connaissait la qualité et la dynamique actuelle du Stade Rennais. Notre première mi-temps a été très bonne. On aurait pu être plus dangereux sur les transitions et la profondeur (…). En deuxième période, ça a été plus difficile, notre bloc a commencé à reculer. On aurait pu être en danger mais les doublons sur les côtés ont été efficaces. C’est une victoire très importante. C’est un adversaire direct (pour les places européennes) qu’on met à neuf points. On est sur un bon rythme. »

Ligue 1 : encore du chemin pour le LOSC

La saison est loin d’être finie et ce succès des Lillois va leur permettre d’aborder la suite du calendrier plus sereinement. Si le LOSC reste sur cette dynamique, on pourrait commencer à l’envisager comme un concurrent sérieux pour le titre, mais Christophe Galtier ne veut pas encore y penser. « Il y a des écarts qui se creusent mais on est quand même assez loin de la fin. Il faudra bien démarrer la série de matchs qui va débuter dimanche, avec des matchs tous les trois jours. Mais ce matelas va nous permettre de gérer et digérer les contre-performances, parce qu’il y aura des moments difficiles (…). Je ne pense pas qu’on soit un concurrent à Paris, compte tenu de la qualité de leur effectif et du jeu proposé. Mais on va se battre, on va s’accrocher. Match après match, on ne lâchera rien et on verra à six ou sept journées de la fin, où on en est pour le sprint final. »