ASSE : le club racheté par des investisseurs étrangers ?

La situation compliquée de l’ASSE pousse Roland Romeyer et Bernard Caïazzo à chercher des investisseurs à l’étranger. Le club en grande difficulté économique, particulièrement avec la crise que le football français connait depuis 2020, a besoin de nouveaux fonds pour s’en sortir.

Une mauvaise gestion à l’ASSE

L’AS Saint-Étienne ne souffre pas que sportivement en Ligue 1. Economiquement, le club court à la ruine. La gestion du binôme Caiazzo-Romeyer est sans cesse remise en cause. Romeyer en particulier, est accusé récemment de mal gérer la situation à tous les niveaux, et notamment cette période de mercato. Les deux hommes sont notamment pointés du doigt en raison des primes qu’ils ont touché au fil des années. Alors que le club est au bord de la faillite, pendant l’assemblée générale d’ASSE Groupe en septembre, les deux actionnaires se sont vu attribuer par la direction 600.000 euros. Une somme qui vient s’ajouter à d’autres, portant le total à 4 millions d’euros depuis 2013. Des dividendes disproportionnées aux revenus du club. L’information qui a filtré dans la presse, a provoqué la colère et la frustration des supporters stéphanois.

Présidents de l'ASSE

Vendre l’ASSE, une solution ?

Le football français semble attirer les investisseurs étrangers, qui y voient une place à prendre. Alors que ces mêmes fonds, sont très présents dans d’autres championnats, la France est relativement restée « à la traine ». Outil de soft-power ou opportunité d’investissement, voire les deux, c’est souvent une solution pour les clubs en grande difficulté financière. Bernard Caiazzo, évoque l’arrivée d’un nouvel investisseur depuis très longtemps, sans que la question n’avance plus. Cet été, le président avait admis avoir des contacts dans ce sens. Il avait cependant souligné un certain problème d’attractivité, dans un entretien accordé au journal Le Progrès : « Pour ceux qui connaissent le football, Saint-Étienne est une grande capitale. Mais pour ceux qui ne le connaissent pas, à choisir entre Bordeaux, Nice et Saint-Étienne, c’est sûr que la Riviera ou les vins de bordeaux présentent plus d’attraits. Notre priorité, c’est de discuter avec des gens qui connaissent le football », avait-il déclaré. Avant de parler aussi des spécificités structurelles de l’AS Saint-Étienne.

Selon les informations du média 10 Sport, un investisseur chinois et basé en Europe serait intéressé par l’ASSE. Il s’agirait toutefois d’un rachat et non d’un nouvel actionnariat. L’information est à prendre avec des pincettes cependant. Caiazzo avait déjà affirmé qu’il souhaitait conserver des parts dans le club, et il n’y aurait pas encore d’indication sur un changement de position de son côté.