ASSE Mercato : Caïazzo en remet une couche sur Zamalek…

L’ASSE n’a pas vraiment digéré le feuilleton du mercato d’hiver et l’échec du dossier Mostafa Mohamed. Roland Romeyer avait critiqué l’attitude des dirigeants du Zamalek dans le cadre du transfert avorté de l’attaquant égyptien. Son homologue, Bernard Caïazzo, a fait part de sa surprise quant à la fin en eau du boudin des négociations, et le départ de Mostafa Mohamed au Galatasaray, en conclusion.

L’ASSE garde le dossier Mohamed en travers de la gorge

Si Anthony Modeste a été prêté à l’ASSE en toute fin de mercato, c’est bien l’attaquant de Zamalek, Mostafa Mohamed, qui était la piste prioritaire des Verts cet hiver. Mais le dossier s’est enlisé, les relations entre l’AS Saint-Etienne et le club cairote se sont envenimées et l’avant-centre a finalement fait ses valises pour la Turquie et Galatasaray. Pour Bernard Caïazzo, président du conseil de surveillance de l’ASSE, « c’est étrange et surprenant. Nous avons proposé 5 millions de dollars cash. Tout le monde souffre de la crise financière. Comment Zamalek a accepté 2 millions de dollars alors que nous avons fait une offre de 5 millions de dollars ? Et soyons honnêtes, Galatasaray ne paye pas rapidement et avec souplesse. Pour négocier un contrat avec Mostafa Mohamed, ils ont vendu un joueur et ils veulent en vendre un autre, l’algérien Sofiane Feghouli. »

Mercato : Caïazzo garde un oeil sur l’Egypte

À El Captain, Bernard Caïazzo a également exprimé ses regrets pour ce transfert raté. « Mostafa Mohamed est un grand joueur. S’il était resté à Zamalek jusqu’à la fin de saison, alors tous les clubs se seraient précipités pour l’acheter. Tout le monde le regardera lors des Jeux Olympiques, c’est pour ça qu’on a insisté pour le faire venir au mercato d’hiver, il voulait rejoindre Saint-Étienne », a affirmé Caïazzo. Ce dernier veut continue à prospecter en Afrique du Nord pour les prochains mercato. « L’Egypte regorge de bons joueurs, c’est le meilleur pays d’Afrique du Nord et d’Afrique dans son intégralité. Moi, j’aimerais qu’on supervise les joueurs égyptiens mais ce n’est pas mon travail. Peut-être que je donnerai l’instruction à nos recruteurs de suivre les joueurs en Egypte. L’Egypte est un grand pays. » Une manière de recoller les morceaux après les déclarations tonitruantes de Roland Romeyer à la télévision égyptienne, qui a sans doute été l’une des raisons du loupé concernant Mostafa Mohamed.