Stade Rennais – OGC Nice : Le SRFC continue toujours de couler

Le Stade Rennais recevait l’OGC Nice en ouverture de la 27e journée de Ligue 1, ce vendredi au Roazhon Park. Une rencontre très importante pour les deux équipes : pour les Aiglons, qui veulent s’éloigner de la zone rouge, et pour les Bretons, qui ne veulent pas être distancés dans la course à la cinquième place. Les joueurs de Julien Stéphan avaient surtout à coeur de renouer avec la victoire après cinq matches sans succès et corriger leurs erreurs récurrentes. Ce ne fut toujours pas le cas contre l’OGCN…

Echange de bons procédés entre l’OGC Nice et le Stade Rennais

Bis repetita pour le Stade Rennais. Vendredi soir, contre l’OGC Nice, les Rouge et Noir ont concédé l’ouverture du score sur leur première erreur. Et quelle erreur ! Un accrochage vraiment évitable entre Damien Da Silva et Hicham Boudaoui, qui a conduit à un penalty indiscutable pour les Niçois, transformé par Amine Gouiri (0-1, 19′). Avant ce but, il n’y avait pas eu grand-chose, mais les joueurs de Julien Stéphan avaient de nouveau été intéressants au cours du premier quart d’heure. En nombre défensivement, les Aiglons se contentaient, comme tous les adversaires du SRFC, de contenir et d’attendre. Seul petit frisson des 15 premières minutes, une frappe de Steven Nzonzi consécutive à un centre en retrait d’Adrien Truffert, captée en deux temps par Walter Benitez (8′). Ce sont même les joueurs d’Adrian Ursea qui étaient à deux doigts de doubler la mise à la 25e minutes. Myziane Maolida, seul au second poteau à la réception d’un centre, butait sur Alfred Gomis, puis Adrien Truffert sauvait les siens à bout portant devant Amine Gouiri (25′).

Sur sa deuxième grosse erreur, Rennes était sur le point de craquer complètement. Eduardo Camavinga perdait un ballon dans le camp de l’OGC Nice. Au terme de la contre-attaque, Myziane Maolida, encore une fois esseulé, frappait le poteau d’Alfred Gomis (30′). Le Stade Rennais était tout proche de sombrer, écrasé par l’intensité niçoise à la récupération. Pendant ce temps, le club breton frappait deux fois au but. Deux coups francs de Clément Grenier : l’un à côté, l’autre raté d’un tir à ras de terre contré. Le troisième coup de pied arrêté rennais sera l’oeuvre de Serhou Guirassy qui, lui, inquiétera Walter Benitez, l’obligeant à une parade sur sa gauche (38′). De plus en plus pressant, le Stade Rennais était récompensé une minute plus tard. Martin Terrier, sur une récupération haute faisant suite à une mauvaise relance niçois, envoyait un missile dans la lucarne des 20 mètres (1-1, 39′).

Pas immérité pour les Rouge et Noir, qui avaient pourtant frisé la correctionnel quelques minutes auparavant. La première période se terminait sur une décision arbitrale particulièrement mauvaise. Jérémy Doku, récupérant un ballon mal négocié par Jean-Clair Todibo, filait au but mais était accroché par ce dernier. M. Hamel laissait l’action se poursuivre jusqu’à la tentative de frappe du Belge, avant… de ne pas revenir à une faute évidente ! La colère rennaise était sanctionnée par un jaune à l’encontre de Julien Stéphan. Etrange fin, pour une première mi-temps hachée de nombreuses fautes, plus en raison de la maladresse des 22 protagonistes que faute à un mauvais esprit. Un premier acte duquel Nice aurait pu sortir avec trois buts d’avance, comme mené 2-1 avec un joueur en moins.

La victoire offerte sur un plateau aux Niçois

Début de seconde période et même schéma pour les Rennais. Et première perte de balle dangereuse d’Eduardo Camavinga, sur une passe facile au milieu de terrain. A la conclusion, Alexis Claude-Maurice trouvait les bras d’Alfred Gomis (53′). Mais c’est sur un coup de pied arrêté que le Gym reprenait l’avance. A la réception du centre d’Amine Gouiri, Flavius Daniliuc, absolument seul dans une défense apathique, reprenait victorieusement d’une tête décroisée (1-2, 58′). A nouveau maître du jeu après ce second but niçois, le Stade Rennais reprenait sa possession stérile. Les débordements de Jérémy Doku se concluaient invariablement par un centre trop long, et les frappes des attaquants bretons étaient systématiquement contrés. Pour donner un nouvel élan à son équipe, Julien Stéphan remplaçait Eduardo Camavinga, encore une fois décevant, par Benjamin Bourigeaud, et Adrien Truffert par Dalbert (65′). Hicham Boudaoui, auteur de la percée sur l’ouverture du score et touché suite à une semelle de Serhou Guirassy en première période, était remplacé par Pierre Lees-Melou quelques minutes plus tard.

Plus la dernière partie du match approchait, plus les blocs équipes se délitaient. Attaques et défenses étaient coupées en deux et chaque transition rapide laissait penser qu’un but pouvait être inscrit. Steven Nzonzi ne reprenait pas un centre de Clément Grenier (68′) et Pierre Lees-Melou n’inquiétait pas Alfred Gomis (70′). Face à un Dalbert passif, Myziane Maolida trouvait Amine Gouiri, qui laissait échapper le cadre (73′). La fin de match ne ressemblait que trop aux précédentes rencontres pour les Rouge et Noir. Une possession stérile et très peu d’occasions franches face à une équipe regroupée qui n’aura fait qu’un cadeau aux Rennais. Insuffisant pour permettre au Stade Rennais de l’emporter, lui qui est incapable de trouver la faille de lui-même…

Stade Rennais – OGC Nice : 1-2 (mi-temps 1-1). Buts : Gouiri (19′ sp), Daniliuc (58′), Terrier (39′). Avertissements : Nsoki (37′), Todibo (56′).

De notre envoyé spécial au Roazhon Park