Vente ASSE : Accusé de faux, Norodom Ravichak contre-attaque

Norodom Ravichak a livré des détails sur son offre de rachat de l’ ASSE. Il se défend d’avoir fait du faux comme l’affirme le club ligérien.

ASSE : Norodom Ravichak nie avoir fait du faux

Accusé par la direction de l’ ASSE d’avoir émis de faux documents pour donner des garanties financières sur sa proposition estimée à 100 M€ pour le rachat du club ligérien, Norodom Ravichak a rejeté les accusations dans une interview dans L’Équipe. « Je n’ai jamais émis ce document (de garantie financière de 100 M€, ndlr) ni rencontré Philippe Soulié, le patron de Prolan, à qui j’ai demandé des comptes », a-t-il nié.

En revanche, le Prince cambodgien soutient qu’il a « envoyé une lettre de caution signée par le PDG de Soteria Capital, un fonds d’investissement très réputé de Hong Kong et dont la maison mère est Bank of Asia, lors de ma première offre ». Une offre repoussée par le cabinet KPMG, « au motif que l’origine des fonds n’est pas vérifiable ».

Le prince cambodgien accuse Prolan ou la Deutsche Bank

L’homme d’affaires confirme qu’il a voulu faire une deuxième et dernière proposition pour reprendre l’AS Saint-Étienne en main, mais le communiqué de la direction stéphanois l’a « coupé dans mon élan ». Norodom Ravichak ne se sent donc pas coupable de faux et tentative d’escroquerie et il accuse. « Si quelqu’un a fauté, c’est celui qui a émis ce document, Prolan Group SA (une structure financière basée à Genève, en Suisse) ou la Deutsche Bank. Je n’ai rien à me reprocher. De plus, comme cette lettre n’a pas été utilisée pour entrer dans la data room, je ne vois pas comment il pourrait y avoir une tentative d’escroquerie », a-t-il indiqué.

Norodom se « tient à la disposition de la justice française »

Pour rappel, l’ ASSE a annoncé des poursuites contre Norodom Ravichak « pour des faits de faux, usage de faux et tentative d’escroquerie ». Le Cambodgien aussi avait menacé d’attaquer le club stéphanois, mais il s’est retenu pour le moment, car il croit savoir que « l’AS Saint-Étienne n’a pas porté plainte contre lui » après vérification via l’Ambassade du Cambodge. Pour finir, Norodom Ravichak assure qu’il se « tiendrait à la disposition de la justice française » s’il est convoqué, mais il « se réserverait aussi le droit de porter plainte à son tour ».