OL : Jean-Michel Aulas déclare la guerre à John Textor

Jean-Michel Aulas a déclaré la guerre à son successeur à l’OL, John Textor. Il a fait bloquer les comptes du club pour exiger ce qui lui est dû.

OL : Jean-Michel Aulas fait saisir les comptes de Lyon

Éjecté de son poste de président de l’OL en mai 2023, alors qu’il devrait rester en poste durant trois ans, après la vente du club à John Textor, Jean-Michel Aulas est passé à l’offensive. À sa demande, le tribunal de commerce de Lyon a ordonné le gel de 14,5 millions d’euros du club et le nantissement des titres, comme le révèle L’Équipe, tout en expliquant que « des titres nantis servent de garantie à une dette. Si le débiteur ne rembourse pas sa dette auprès du créancier dans les délais convenus, ce dernier va récupérer la propriété des actions nanties ».

L’information est confirmée par le nouveau président exécutif du club, Santiago Cucci. « Jean-Michel Aulas a bloqué nos comptes en plein mercato et nous a mis en risque sur nos discussions sur nos lignes de crédits. C’est agir contre les intérêts du club et contre son propre héritage, qu’on aimerait respecter », a-t-il réagi, sous le choc. Quant à l’ancien patron de l’OL (1987 à 2023), « il estime ne pas avoir eu d’autre choix que de lancer cette procédure pour récupérer ce qu’on lui devait », d’après le quotidien sportif.

Le bras droit de John Textor regrette cette situation

Jean-Michel Aulas exigerait de John Textor la somme de 14,5 millions d’euros en espèce. Ce montant représente une partie des parts qu’il détient encore au sein de l’Olympique Lyonnais. Alors que l’OL est déjà sous surveillance de la DNCG, qui lui impose  »l’encadrement de sa masse salariale et des indemnités de transferts », ce conflit d’intérêts entre les deux hommes d’affaires vient compliquer davantage la situation de Lyon.

Et Santiago Cucci le souligne justement. « Je regrette profondément cette situation. Ce n’est pas bon pour nous deux. Aucune envie d’entretenir le western entre deux équipes, l’ancienne, celle de Jean-Michel, et la nôtre. »