ASSE : Dominique Rocheteau exprime une grosse inquiétude

Ancien joueur et ancien dirigeant de l’ASSE, Dominique Rocheteau est inquiet. Néanmoins, il continue de suivre Saint-Etienne, son club de coeur.

ASSE : Dominique Rocheteau se dit stressé quand il regarde Saint-Etienne

Dominique Rocheteau s’est adressé aux supporters de l’ASSE, lundi, dans Le Dauphiné Libéré. Il leur a demandé de cesser de rêver au glorieux passé de leur club. « Le problème, c’est que tout le monde pense que l’AS Saint-Etienne peut retrouver le très haut niveau. Ce n’est pas possible, ce n’est plus possible ça ! Il faut que les gens en soient conscients », avait-il martelé, après avoir indiqué qu’il souhaite, comme tous les fans des Verts, le retour de son club de cœur en Ligue 1.

Ce vendredi, la légende de l’ASSE a évoqué à nouveau la situation du club stéphanois sur le plateau d’Europe 1. Il avoue qu’il est inquiet et sous tension lorsqu’il suit les matchs des Verts avec des yeux de supporters et d’ancien joueur. « C’est vraiment mon club. Je ne rate pas un match. Je suis stressé. Parfois, c’est un peu difficile », a-t-il indiqué. Dominique Rocheteau avoue cependant que dans la rue, « on lui parle plus de Saint-Etienne, sauf sur Paris ».

Dominique Rocheteau : « L’image du foot est écornée »

Rappelons que « l’Ange Vert » (son surnom) a porté le maillot de l’ASSE de 1971 à 1980. Après sa retraite, il avait été agent de joueur, puis successivement vice-président du conseil de surveillance de Saint-Etienne, conseiller du président, coordinateur sportif et directeur sportif, entre juin 2010 et mai 2019. Fort de son expérience de dirigeant, il a exprimé une grande inquiétude dans Le Parisien. Selon lui, le football business est en train de tuer le côté populaire de ce sport.

« Je ne m’épanouirais pas dans le foot d’aujourd’hui. Il y a tellement d’argent que ce n’est plus le même sport ni le même état d’esprit », a-t-il martelé. Selon Dominique Rocheteau, « l’image du foot est écornée aujourd’hui ». En conclusion, il a déclaré : « Beaucoup de gens continuent à aimer ce sport sans se retrouver dans ce football-là. Même s’il y aura toujours des supporters, on est en train de perdre la notion la plus importante : le côté populaire du foot. »