Stade Rennais : Après Lorient, le terrible constat de Bruno Genesio

Alors que le Stade Rennais s’est incliné à Lorient dimanche après-midi, Bruno Genesio a fait un terrible constat après la rencontre.

Stade Rennais : Une défaite qui fait mal

Le Stade Rennais était venu à Lorient avec de l’ambition et surtout l’envie de ramener les trois points en Ille-et-Vilaine. Mais comme la saison dernière, le SRFC repart bredouille du Morbihan, et peut s’en mordre les doigts. Dès le début de la rencontre, les Rouge et Noir se sont compliqués la tâche à la suite d’un CSC improbable de Warmed Omari dès la 4e, mettant son équipe dans l’embarras.

Malgré cela, le Stade Rennais va rapidement réagir avec plusieurs occasions franches, avant de recoller son adversaire grâce à une belle finition de Ludovic Blas à la 21e minute. Le FC Lorient ne voit pas le jour, et Rennes continue de pousser pour prendre l’avantage, mais tombe sur un incroyable Yvan Mvogo. Et contre toute attente, juste avant la pause, Isaak Touré punit de nouveau le SRFC et remet les Merlus devant au tableau d’affichage. En seconde période, le Stade Rennais se laisse endormir pendant quasiment 45 minutes, et ne propose rien ou presque. Lorient finit par s’imposer devant son public 2-1, et enfonce le Stade Rennais dans ses doutes.

Bruno Genesio pas tendre avec son équipe

L’entraîneur du Stade Rennais était forcément agacé après la rencontre en conférence de presse. S’il a affirmé que c’était lui le premier responsable, il a également pointé du doigt le manque d’agressivité de son équipe pendant le match. « Dans le foot, il y a certains fondamentaux à respecter. Alors c’est vrai que, en première mi-temps, on a fait beaucoup de très, très bonnes choses, mais on fait aussi des erreurs impardonnables à ce niveau-là. Sur le premier but, le deuxième et d’autres actions où on aurait pu en prendre d’autres. Sur des longs ballons, et pas des actions d’école, on a été battus. 70% de duels gagnés pour Lorient, 30% pour nous… Ça résume bien le match et ça veut dire beaucoup de choses. » Un constat clair et limpide de Bruno Genesio, qui vit une période assez tumultueuse depuis quelques semaines.