ASSE : Anthony Mounier fracasse Saint-Etienne et ses supporters

Anthony Mounier avait été contraint de renoncer à sa signature à l’ASSE et de quitter précipitamment Saint-Etienne. Sept ans après, il règle ses comptes avec le club ligérien et ses supporters.

ASSE : Le contrat d’Anthony Mounier cassé sous la pression des supporters

L’ASSE avait trouvé un accord avec le FC Bologne, club talien, pour le prêt d’Anthony Mounier en janvier 2017. Il avait signé un contrat de six mois, avec une option d’achat, avec l’équipe qui venait d’être confié à Jean-Louis Gasset. Mais trois plus tard, le contrat est cassé et l’ailier, qui s’apprêtait pourtant à disputer son premier match sous le maillot vert contre Toulouse FC, est prié de retourner précipitamment en Italie.

En effet, les supporters se sont opposés à la présence de l’ancien joueur de l’OL, club rival des Verts, dans leur équipe. Ils en voulaient à Anthony Mounier qui avait tenu des propos désobligeants sur l’ASSE pendant qu’il était encore un joueur de Lyon (2007-2009). La recrue de l’ASSE avait reçu des menaces de mort de la part des Ultras stéphanois. « Mounier : nos couleurs ne seront jamais les tiennes », avaient-ils écrit sur une banderole hostile à l’ancien Lyonnais.

Anthony Mounier en veut toujours à l’ASSE et tacle le peuple vert

L’attaquant qui évolue aujourd’hui au GS Kallithea en Grèce ne digère pas cet épisode douloureux de sa carrière. Il estime avoir été victime d’une grosse injustice, car son contrat avait été rompu. Et il ne le pardonne toujours pas à l’ASSE et à son peuple vert. « Je n’ai même pas eu l’occasion de pouvoir m’expliquer. […]. Ils étaient bornées », a déploré le français natif d’Aubenas, dans un entretien sur l’application 90Football, dans des propos rapportés par But Football Club.

Anthony Mounier (36 ans) a regretté le fait que « des supporters prennent beaucoup de place » aujourd’hui dans les clubs. Or selon lui, ils devraient « rester à leur place ». Pour finir, le joueur chassé de Saint-Etienne se réjouit de la descente du club en Ligue 2. « Des fois, le karma… j’y crois beaucoup », a-t-il glissé.