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Entre l’OM et le FC Nantes, la tension ne se joue plus seulement sur la pelouse mais aussi devant les comptables : 2,8 millions d’euros sont au cœur d’une bataille discrète mais électrique.
OM – FC Nantes : Une rivalité qui dépasse le terrain
On savait Pablo Longoria et Waldemar Kita peu enclins à partager des vacances ensemble. Leurs différends sur le dossier Matthis Abline l’été dernier avaient déjà jeté un froid. Le président nantais avait refusé de céder son attaquant à l’OM, malgré l’insistance du club phocéen. Depuis, la fracture est profonde.
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Aujourd’hui, le duel a quitté le registre des transferts ratés pour celui des clauses financières. En coulisses, le climat reste glacial : Marseille et Nantes se renvoient désormais factures et justificatifs, avec la même intensité que des passes décisives sur le terrain.
Rongier et Merlin, symboles d’un litige persistant
Le cas Valentin Rongier cristallise une partie de la discorde. Recruté par Marseille en 2019 pour 13 M€, son départ vers Rennes cet été active un bonus contractuel de 1,5 M€ au bénéfice de Nantes. Une clause limpide pour les Canaris, moins évidente à activer selon Marseille. Quentin Merlin, lui, représente la deuxième moitié du problème.
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Vendu en janvier 2024 pour 10 M€, son transfert comportait une clause de revente de 10 %. Résultat : 1,3 M€ supplémentaires que Nantes exige de l’Olympique de Marseille, avec une échéance fixée à 2028. Deux joueurs, deux clauses, et un total proche de 3 M€ qui pèsent lourd dans un contexte où le FCN cherche à équilibrer un budget fragilisé.
Des millions qui alimentent la méfiance
Au-delà de la somme, c’est la relation OM-Nantes qui s’effrite. Les Canaris veulent récupérer chaque euro promis, tandis que les Marseillais, déjà sous pression sportive et économique, temporisent. Cette guerre à 2,8 M€ n’a rien d’anecdotique : elle illustre combien, dans le football moderne, les batailles se gagnent autant dans les bureaux qu’au stade.