FC Nantes Mercato : Les dessous du limogeage de Gourcuff

Le FC Nantes a officiellement mis fin au contrat de Christian Gourcuff, mardi. Dans un bref communiqué sans aucune raison, le FCN a officialisé le départ de son entraîneur. Revenu sur les raisons profondes du licenciement du technicien breton, L’Équipe évoque l’influence de l’agent Mogi Bayat.

FC Nantes : Gourcuff emporté par l’influence de Bayat ?

Christian Gourcuff n’est plus l’entraineur du FC Nantes depuis mardi. Il a été viré et remplacé provisoirement par Patrick Collot qui était l’un de ses adjoints. « Le FC Nantes et Christian Gourcuff ont décidé de mettre un terme à leur collaboration à compter de ce mardi 8 décembre 2020. Le club tient sincèrement à remercier le technicien breton pour son professionnalisme et lui souhaite le meilleur pour la suite… », ont écrit les Canaris dans leur communiqué. Évidemment les raisons du départ du coach de 65 ans ne sont pas données. La première, apparente, ce sont les mauvais résultats. Les Jaune et Vert sont 14es en Ligue 1 avec 13 points. Ils ont concédé 22 buts et en ont marqué 14, soit une différence de buts négative de (-8).

Cependant, L’Équipe croit savoir l’une des raisons à l’origine de la chute de Christian Gourcuff. En effet, ce dernier avait en charge tout le secteur sportif, des pros à la formation, mais il s’est vite retrouvé en face du très influent Mogi Bayat sur les dossiers du mercato du FC Nantes. « Christian Gourcuff savait comment le club marchait ou était influencé sur le mercato par Mogi Bayat, mais il se disait qu’ailleurs d’autres clubs avaient aussi des agents préférentiels », a expliqué le quotidien sportif. Ainsi, il avait « accepté par exemple l’arrivée en janvier 2020 de Renaud Emond ». Mais l’attaquant belge de 29 ans recruté à 4 M€ au Standard de Liège n’est pas décisif. Il a disputé 7 matchs, mais pour une seule titularisation. De quoi remettre en cause le choix de Mogi Bayat.

Chrsitan Gourcuff ne voulait pas « froisser » Kita

De l’avis du média, « Christian Gourcuff n’avait pas assez de poids ou d’envie pour critiquer ou améliorer le fonctionnement du club, au risque de froisser » le président Waldemar Kita. En conclusion, la source estime « qu’il n’a pas trouvé, dans son management, des réponses sur le terrain, puisque le découragement l’a emporté ».