PSG : Le Paris Saint-Germain avait peur contre le Barça ?

Le PSG s’est qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des Champions, mais dans la douleur. Dominés par le FC Barcelone au Parc des princes, les Parisiens ont été sauvés par leur gardien de but Keylor Navas. Dans son commentaire sur le match retour soldé par un nul (1-1), Daniel Riolo a constaté la « peur » au sein de l’équipe de la capitale.

Le PSG largement dominé, mais sauvé par Navas

Le PSG avait remporté largement le match aller des 8e de finale de la Champions League contre le Barça, au Camp Nou (4-1). Toujours sans Neymar Blessé, Kylian Mbappé et ses coéquipiers se sont contentés d’un match nul (1-1) à domicile, pour se hisser en quarts de finale. Keylor Navas a dû sortir le grand jeu, en arrêtant un penalty de Lionel Messi peu avant la mi-temps et en annihilant plusieurs occasions nettes de buts. Le dernier rempart du Paris Saint-Germain, a ainsi réussi à tenir en échec les Catalans qui devaient d’une autre remontée spectaculaire (remontada) comme en mars 2017.

En effet, l’équipe de Mauricio Pochettino a subi 9 tirs cadrés en première période contre le FC Barcelone, son total le plus élevé à la mi-temps d’un match de Ligue des Champions depuis qu’Opta analyse la compétition (2003/04). Toujours selon le spécialiste de données statistiques, Paris a eu seulement 27.9% de possession de balle, son plus faible pourcentage dans un match de Ligue des Champions. En effet, le PSG a été dominé par les Barcelonais, mercredi soir. Et les chiffres de la rencontre sont éloquents. 7 tirs contre 21, 3 tirs cadrés contre 10, 27 % de possession contre 73%, 328 passes contre 854, 2 corners contre 9.

« La trouille » est de retour au Paris SG, selon Riolo

Selon Daniel Riolo, c’est le retour de « la trouille » au sein des Rouge et Bleu. « Comment expliquer la différence entre le match aller et retour ? […] Mauricio Pochettino a, je pense et j’espère, fait connaissance avec son groupe, mercredi. Il a pu prendre des informations sur la valeur des uns et des autres, quand le niveau s’élève. Il a pu mesurer que les traumas anciens pesaient toujours sur le club. Ce n’est pas parce que de nouveaux joueurs sont arrivés que ça n’existe plus. Ça transpire sur les murs, les gens en parlent. Deux énormes catastrophes sportives, deux défaites surréalistes avec la « trouille au cul » dans l’histoire récente, ça marque, qu’on le veuille ou non et même dans un sport où culturellement on repousse la peur, l’émotion et autres propos se référant à la tête », a commenté le chroniqueur de RMC Sport sur la radio.

Vu le match compliqué du PSG, Daniel Riolo estime que le club de Ligue 1 a failli être remonté. Dès lors, il se pose des questions : « ils sont où ceux qui disaient qu’il ne fallait plus parler de la « remontada » ? Ceux qui pensaient que tout ça était exagéré. J’entends par là, la peur, le traumatisme… Comment accorder aussi peu de place à la dimension psychologique dans le sport de haut niveau et surtout dans une compétition aussi importante que la Ligue des champions ? »