OM : Jorge Sampoali répond au discours pessimiste d’Adil Rami

À la vieille du match entre Angers SCO et l’ OM, Jorge Sampaoli s’est présenté en conférence de presse ce mardi. L’entraineur marseillais en a profité pour répondre à Adil Rami, qui s’était montré très pessimiste concernant la suite de la saison du club phocéen.

OM : Adil Rami lance un avertissement à Marseille

Invaincu en champion, l’Olympique de Marseille réalise un très bon début de saison. Le club phocéen occupe actuellement la deuxième place de Ligue 1 derrière le PSG avec un match à rejouer contre l’OGC Nice. Ce bon début de saison et le jeu proposé par les Marseillais impressionnent les supporters et autres observateurs de l’ OM. Mais pour Adil Rami, il ne faut pas s’enflammer pour autant.

L’ancien défenseur marseillais connait bien Jorge Sampaoli pour avoir évolué sous ses ordres au FC Séville et assure que l’OM connaitra un coup de mou lors de la deuxième partie de saison. Adil Rami estime que les Phocéens ne parviendront pas à tenir « cette cadence toute la saison » en raison de la multiplication des matchs entre la Ligue 1 et l’Europa League. Cette sortie du Champion du monde 2018 suscite diverses réactions à Marseille.

La réponse de Sampaoli au défenseur français

Présent en conférence de presse, Jorge Sampaoli s’est lui-même exprimé sur le sujet. L’actuel coach de l’ OM a reconnu que « Adil a raison ». Ce rythme et cette volonté d’attaquer, qui enflamme Marseille, ne seront pas faciles à maintenir sur toute la saison. Mais l’Argentin reste fidèle à sa philosophie de jeu. Il ne s’imagine pas « diriger une équipe qui jauge son intensité et sa passion ». « On va continuer à jouer comme ça, tout en se basant sur les expériences passées pour faire des corrections », a-t-il indiqué.

Jorge Sampaoli est donc convaincu que la rotation de son équipe est « primordiale » pour tenir ce rythme sur le long terme. « Ne pas baisser en deuxième partie de saison cela dépendra de comment on peut gérer les crises, on verra ce que le groupe a dans le ventre », a-t-il conclu.