OM : Leonardo Balerdi suspendu, Marseille contre-attaque !

La décision rendue par la LFP concernant Leonardo Balerdi a fait réagir l’ OM. Le club phocéen se réserve le droit de faire appel.

Le verdict est tombé et il ne fait pas du tout plaisir à la direction de l’ OM. Hier soir, la Commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel (LFP) a décidé de sanctionner Leonardo Balerdi. Le défenseur argentin a écopé de deux matchs de suspension après avoir été expulsé lors du match nul frustrant entre l’Olympique de Marseille et Strasbourg (2-2) pour une faute sur Habib Diallo.

Cette décision de la LFP passe très mal du côté du club phocéen. Via un communiqué publié sur son site officiel, l’ OM a en effet déploré une « sanction très sévère » infligée à son jeune défenseur. Les dirigeants marseillais envisagent d’ailleurs de faire appel de cette décision.

« L’Olympique de Marseille prend acte de la décision de la Commission de Discipline de la Ligue de Football Professionnel concernant la suspension de son défenseur Leonardo Balerdi (2 matchs fermes). En attente d’éléments complémentaires, le club se réserve le droit de faire appel », peut lire dans le communiqué.

L’ OM veut un changement de système

À noter que l’entraîneur de l’ OM, Igor Tudor, avait poussé un coup de gueule à l’issue du match contre le Strasbourg. Le technicien croate avait pesté contre l’arbitrage, estimant que Leonardo Balerdi ne méritait pas un carton rouge. « Il n’y avait pas carton rouge (…) les bons arbitres voient la différence », avait-il lancé.

Ainsi, lorsque la sentence de LFP est tombée, l’ OM a décidé de contre-attaquer. Le club phocéen « regrette la sévérité de cette suspension survenue à la suite d’un comportement du joueur dont le caractère fautif reste discutable » et attend un changement par rapport au barème fixé par l’instance.

« L’Olympique de Marseille estime que ce principe de sanctions automatiques est peu approprié pour des situations comme celles-ci et devrait être reconsidéré. Le club a pris attache avec les instances pour partager sa position et travailler ensemble en faveur d’une amélioration de ce système en vigueur. »