ASSE : Olivier Dall’Oglio soumis à un gros problème d’effectif

Si l’AS Saint-Étienne a retrouvé le chemin du succès en Ligue 2, Olivier Dall’Oglio doit faire avec des joueurs dont la cohésion n’est pas toujours bonne.

ASSE : Olivier Dall’Oglio sans onze de référence en Ligue 2

Après 6 défaites consécutives toutes compétitions confondues, dont 5 en Ligue 2, l’AS Saint-Étienne retrouve peu à peu des couleurs. Mardi dernier, le club ligérien s’est imposé à domicile contre le SC Bastia (3-2). Si les Verts ont joué à se faire peur, menant 3-0 avant d’encaisser deux buts, l’essentiel est là : l’équipe s’accroche aux barrages de promotion en Ligue 1. Après 19 journées, l’ASSE est septième, à 3 points de la cinquième place détenue par le Pau FC.

Si le club a pu repartir de l’avant, c’est en partie grâce à un choix déterminant de la direction. Le 12 décembre dernier, le président Jean-François Soucasse a choisi de nommer Olivier Dall’Oglio sur le banc. Pour le moment, son bilan est donc d’une victoire, ainsi que d’un nul sur la pelouse de Bordeaux (0-0). Un bilan encourageant, alors que le nouvel entraîneur des Verts doit faire face à un gros problème : seuls 10 de ses joueurs totalisent plus de 50% de temps de jeu sur la première partie de saison. La liste, la voici : Appiah, Pétrot, Briançon, Sissoko, Larsonneur, Batubinsika, Bouchouari, Cafaro, Tardieu, Fomba.

L’ASSE à la recherche d’une cohésion de groupe

Les différents nommés comptent donc plus de 1000 minutes jouées, et peuvent être considérés comme titulaires réguliers. Seulement, il s’agit surtout de défenseurs. Ainsi, Olivier Dall’Oglio ne peut en faire un onze de référence. Chaque semaine, il doit faire des choix qui seront forcément déterminants pour les résultats des matchs. Au total, 33 joueurs ont d’ailleurs été utilisés depuis le début de cette nouvelle saison. Un nombre colossal, qui montre aussi les changements effectués au sein de l’équipe.

Avec ces constats, c’est surtout la cohésion de groupe qui est impactée. Derrière ce top 10, 4 joueurs suivent à peu près le rythme avec 700 à 800 minutes jouées (Charbonnier, Chambost, Moueffek, Diarra). Mais derrière, nous avons des éléments utilisés comme des jokers, avec un temps de jeu bien moindre (entre 20 et 600 minutes jouées). Voilà qui n’aide pas Olivier Dall’Oglio à mettre en place ses stratégies, bien que le natif d’Alès en sache désormais plus sur son effectif. L’équipe reste instable, et son visage change chaque semaine. À lui de trouver la solution pour créer une cohésion d’ici la fin de saison.