Afficher l’index Masquer l’index
Début de saison raté pour Pierre-Emerick Aubameyang et l’OM en Ligue 1. Battus d’entrée par le Stade Rennais, les Marseillais ont affiché un visage inquiétant. Entré en jeu, le Gabonais s’est montré particulièrement agacé, en pointant du doigt l’état d’esprit de ses coéquipiers.
Une entrée en matière ratée pour l’OM et Aubameyang
L’Olympique de Marseille espérait mieux. Pour leur premier match officiel de la saison, les Phocéens ont chuté face à un Stade Rennais pourtant réduit à dix (0-1). Un scénario frustrant, aggravé par la réaction d’un homme : Pierre-Emerick Aubameyang. Recruté pour renforcer le secteur offensif marseillais, l’attaquant n’a pas mâché ses mots.
Lire aussi : Ligue 1 : Le Stade Rennais mélange déjà le vestiaire de l’OM
« C’est une défaite amère parce qu’on avait à cœur de bien démarrer la saison. Malheureusement, on n’a pas fait le match qu’on devait faire, tout simplement. Je pense qu’en première mi-temps – en tout cas c’est mon opinion – j’ai senti qu’il y avait un petit peu d’appréhension », a-t-il regretté. Une prise de parole forte dès la première sortie, signe que l’ex-goleador d’Arsenal ne compte pas laisser le vestiaire s’endormir dès août.
Un état d’esprit déjà pointé du doigt
Ce qui a le plus dérangé Aubameyang ? L’attitude générale de l’équipe. Visiblement irrité, il poursuit : « Et en deuxième période, je pense qu’on s’est senti peut-être trop à l’aise. En pensant qu’on était un de plus, on pensait qu’on allait sûrement faire la différence. On n’a pas assez insisté à essayer d’attaquer cette défense qui, pour le coup, a bien défendu ce soir ».
À voirMercato PSG : Ça se complique pour Akliouche au Paris SGLire aussi : Mercato OM : Après Aubameyang, ça chauffe pour un attaquant
Des mots durs, mais lucides. L’OM, en supériorité numérique, a manqué d’envie, de rythme et d’agressivité pour inverser le cours du match. Quand votre nouveau leader offensif vous recadre dès la première journée, c’est rarement bon signe. À Marseille, les tensions apparaissent tôt. Et si cet avertissement d’Aubameyang était déjà un premier signal d’alarme pour mieux réveiller tout un groupe ?