OM : Adrien Rabiot s’attire les foudres en Italie !

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À peine installé à l’AC Milan, Adrien Rabiot fait déjà parler de lui. L’ancien de l’OM a provoqué la colère du directeur général de la Serie A après avoir critiqué la délocalisation du match MilanCôme en Australie. Une sortie jugée déplacée de l’autre côté des Alpes.

Rabiot, une sortie médiatique qui ne passe pas

Décidément, Adrien Rabiot ne fait rien comme les autres. Parti dans le tumulte de l’OM cet été, après une altercation avec Jonathan Rowe, le milieu de terrain a rapidement retrouvé un point de chute à Milan. Mais sa nouvelle aventure italienne commence déjà sous tension.

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Interrogé par Le Figaro, le Français a qualifié de « folle » la décision de faire jouer le match de la 24ᵉ journée de Serie A entre l’AC Milan et Côme à Perth, en Australie, le 8 février 2026. Une critique directe envers la Ligue italienne, qui n’a pas tardé à réagir.

Luigi De Servio recadre sévèrement Rabiot

Le patron de la Serie A, Luigi De Servio, n’a pas mâché ses mots. En marge de l’assemblée générale de la Lega, il a sèchement recadré le milieu français. « Rabiot oublie, comme tous les footballeurs, qu’ils gagnent des millions d’euros, qu’ils sont payés pour exercer une activité, c’est-à-dire jouer au football », a-t-il lâché.

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Poursuivant sur le ton de la fermeté, le dirigeant a ajouté : « Il devrait respecter l’argent qu’il gagne et se montrer plus en accord avec ce que veut son employeur, c’est-à-dire l’AC Milan, qui a accepté et poussé pour que ce match puisse se jouer à l’étranger. » De Servio a par ailleurs rappelé que cette délocalisation, approuvée « à titre exceptionnel » par l’UEFA, visait à promouvoir la Serie A à l’international.

Entre ambition et incompréhension

Pour la Ligue italienne, cette rencontre en Océanie représente une vitrine mondiale. « Le défi organisationnel est compliqué, il y a beaucoup d’heures de vol, mais on voyage en classe affaires… c’est un sacrifice qui peut être accepté », a ajouté De Servio. Rabiot, lui, y voit surtout une absurdité sportive. Mais dans un football où le business pèse aussi lourd que les jambes, sa franchise pourrait bien lui coûter cher. À Milan, la diplomatie n’est visiblement pas son point fort.


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