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L’ASSE traverse une nouvelle zone de turbulence. Déjà en difficulté ces dernières semaines sur le terrain, les Verts semblent vivre dans une atmosphère interne peu favorable. Dans une vidéo percutante publiée sur YouTube, le journaliste d’investigation Romain Molina dévoile une série de révélations inquiétantes sur la gestion du club.
ASSE : Une gouvernance sous le feu des critiques
Dans un contexte où les résultats sportifs commencent à être décevants, ce sont des révélations qui viennent enfoncer le clou. Selon Molina, la nouvelle direction de l’ASSE, portée par Kilmer Group, n’aurait pas tenu ses promesses de renouveau. « On pensait que l’ère Caïazzo-Romeyer, ce club scindé en deux, c’était terminé. Mais aujourd’hui, non seulement ils n’ont pas fait le ménage, mais tous les gens sont encore en poste », lâche-t-il.
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Le journaliste estime que la gouvernance à distance est une erreur majeure : « Tu ne peux pas gérer un club depuis l’étranger. Ils ont de l’expérience, mais le constat initial n’était pas le bon ». Un tacle frontal adressé à Ivan Gazidis et ses partenaires, accusés d’un management trop distant.
Formation : un discours qui sonne creux à Saint-Etienne
Le dossier de la formation, pourtant au cœur de l’identité stéphanoise, est sévèrement critiqué. « On dit que les jeunes, c’est important, mais il y en a certains, on ne leur répond même pas », dénonce Romain Molina. Il cite notamment l’exemple d’un jeune joueur sénégalais, Traoré, recruté cet été : « On a été très clair : même si un jeune du club ne donne plus satisfaction, on doit pousser ceux qu’on a ramenés ». Des propos qui illustrent, selon lui, un double discours entre les slogans officiels et la réalité du centre de formation.
Des tensions internes explosives
Le journaliste évoque un climat délétère et des figures contestées, comme Gérard Fernandez, responsable de la formation. « Tout le monde sait ce qu’il a fait avec certains joueurs africains… Le club était parfaitement au courant », a-t-il révélé. Même Loïc Perrin n’est pas épargné. Son rôle serait désormais symbolique : « Perrin, il serre des mains, il n’a plus aucune influence. Dans les bureaux, c’est catastrophique, on garde les clans ». Une ambiance que Molina décrit comme « étouffante ».
Une politique sportive brouillonne
Les choix de transferts suscitent eux aussi des interrogations. De Stassin à Davitashvili, en passant par plusieurs recrues venues de Serbie, Molina parle d’un « club désorganisé ». « Je ne dis pas qu’ils l’ont fait, mais je me pose des questions », nuance-t-il, en évoquant des montants de transferts « surévalués ». Avec une balance négative parmi les plus élevées du pays, l’ASSE, selon lui, « est un club surdimensionné pour la Ligue 2 ».
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Ces révélations, qu’il dit « factuelles », ravivent le malaise déjà perceptible dans le Forez. Romain Molina signe là un nouveau pavé dans la mare, en exposant les failles d’un club mythique toujours à la recherche de son identité. Reste à savoir comment la direction réagira à ce séisme médiatique qui, une fois encore, secoue le Chaudron.


