PSG Troyes Bordeaux : Le Football envers et contre tous !

 

supporters de l'asse as saint-etienne

Il est ahurissant de voir le football s’affranchir de toute règle civique ou de sécurité.

On commence par le plus simple. Bordeaux est vraiment pressé de jouer sa place en finale après sa saison remarquable en L 1 (!). Voilà une ville sinistrée par les inondations pour laquelle le maire demande un arrêté de catastrophe naturelle. La décrue n’a même pas commencé qu’il faut s’occuper de recevoir messieurs les bordelais !

Quant à la fête du titre par le PSG, on est désolé mais les dirigeants et non les joueurs sont en cause. En effet, les casseurs ne sont pas des éléments étrangers comme l’affirme la direction qatarie mais des supporters éconduits, sanctionnés, qu’on appelle des ultras et il y en a dans tous les grands clubs : OM, OL, Saint-Etienne…

Le slogan affiché hier a été « Liberté pour les ultras » en allusion à la politique prônée par Robin Leproux (2009 – 2011) qui est poursuivie et qui se traduit par des interdictions de stade abusives et des amendes parfos abusives (j’ai entendu parler de quelque chose comme 40 euros par jour pour des pauvres hères). Les débordements que la direction qatarie fustige ont été commis par des individus en tenue PSG officielle complète (l’uniforme, quoi). C’est la même chose à Saint-Etienne où la tribune fermée aux ultras a occasionné une grève des encouragements aux joueurs. It was silent like in a cathedral ! O my dear !

Est-ce une solution d’interdire de foot et de stade des accros, non et c’est le rôle d’un site sportif de donner son point de vue. Il faut trouver d’autres solutions du genre autorisation d’assister aux matchs dans des zones du stade surveillées par cameras et ultra sécurisées.

En tout cas comme image de propagande pour le Qatar, ce n’était pas une réussite, hier : vandalisme, vitrines brisées, voitures brûlées… Quel contraste avec les célébrations idoines chez les english !

Nota : Beaucoup de medias font grand cas de la note de 600 euros de pizzas pour les joueurs claquemurés (comme on disait dans la langue du 17e siècle) au Parc après les incidents.

Mais c’est à peine le prix d’un menu dans un restaurant étoilé que les joueurs de foot peuvent fréquenter et que Aulas fréquente sûrement !